LES BUNKERS

#02: Podcast avec Philippe Kyprianou

Bienvenue dans ce 2Úme épisode de notre podcast! On reçoit Philippe Kyprianou, entrepreneur expert en ecommerce et en marketing Facebook.

L'entrevue avec Philippe a duré plus de deux heures! On l'a donc coupé pour faire 2 podcasts.

La premiĂšre partie, celle d'aujourd'hui, sera une masterclass sur le ecommerce et comment il a amenĂ© sa brand lĂ  oĂč elle est aujourd'hui.

Dans la deuxiÚme partie publiée la semaine prochaine, on parlera de publicité Facebook et de marketing par courriel. Il va nous expliquer comment il a été capable de générer 75 000 leads pour son entreprise pratiquement gratuitement. Il va aussi nous expliquer pourquoi il a doublé le nombre de courriels envoyés et les résultats qu'il a obtenus.

Qui est Philippe Kyprianou?

Philippe est le gars derriÚre https://www.gothrider.com. Il est trÚs fort en marketing sur les réseaux sociaux et la gestion de publicité Facebook.

Il a été chercher son premier million de chiffre d'affaires en 8 mois, ce qui est incroyable.

Au cours de sa carriÚre, il a travaillé avec Microsoft, Kia, Universal Studio, Cossette, etc.

Philippe a aussi bùti une communauté Shopify sur Facebook parce qu'il aime aider de nature. (Clique ici si tu veux apprendre à créer ta propre boutique sur Shopify) Il y trouve une belle satisfaction personnelle. Il va y partager des nouvelles stratégies, comment ça se passe sur le web, faire le tri entre les informations qui sont données, etc.

Il est possible que tu ne le connaisses pas parce qu'il fait des affaires dans le marché anglophone, mais il est reconnu à travers le monde!

Meilleur moment

C'est quoi GothRider?

C'est une boutique en ligne qui a vu le jour en octobre 2015. Ce sont des vĂȘtements, des bijoux, pour les gens badass qui aiment porter des tĂȘte de mort, qui trippent moto et tatoo, etc.

D'une part, la boutique s'est montée organiquement et d'une autre part, ils ont été trÚs agressifs cÎté acquisition client.

95% de leur clientĂšle est aux États-Unis. Ils dĂ©veloppent beaucoup plus Ă  l'extĂ©rieur du Canada, pour la simple raison qu'il y a beaucoup plus de monde et donc c'est plus facile de monĂ©tiser.

Avant une boutique de ecommerce

Philippe a parti une agence qui faisait du B2B aprÚs avoir acquis de l'expérience de vente en ligne. AprÚs un bout de temps, il trouvait que c'était trÚs exigeant le B2B, parce que les clients font appel à l'agence lorsqu'ils sont en mode de détresse.

«La rĂ©alitĂ© c'est que, si tu n'es pas capable de te sauver toi-mĂȘme, personne ne sera capable de te sauver» explique-t-il.

Il s'est donc retirĂ©, il a travaillĂ© pour des entreprises comme StratĂšge marketing Senior. Il s'est rendu compte que ce n'Ă©tait pas trop pour lui. En parallĂšle, Ă  temps partiel de chez lui le soir, il mettait en ligne des chandails sur Teespring. Il a eu la piqĂ»re. Et mĂȘme qu'il faisait plus d'argent en travaillant 2-3h par soir qu'avec son emploi Ă  temps plein.

C'est alors qu'il s'est lancé en entrepreneuriat.

Une croissance rapide qui amÚne son lot de défis

Philippe a scalé trÚs rapidement. En 8 mois, ils ont fait plus d'un million en chiffre d'affaires. La croissance rapide, c'est trÚs cool, mais ça amÚne aussi son lot de challenges, au niveau de la logistique, staffing, publicité en ligne, etc.

Le cÎté logistique apporte une tonne de défi, juste avec le shipping au Canada, aux USA, en Europe, etc.

«Quand on a une croissance rapide comme ça, on n'a pas le temps de faire des recherches, on est beaucoup en mode éteindre des feux» explique Philippe.

Stratégie de ecommerce

Philippe nous explique la stratégie de ecommerce de GothRider.

Il y a broker en Chine qui s'occupe de produire ou trouver les produits. Il va s'occuper de l'envoi aux centres de distribution (un espace de warehouse/entreposage). À cet endroit, l'entreprise, Rakuten SL, offre une solution 360. Ils s'occupent de mettre dans les boütes et envoyer au client. Donc, ça simplifie beaucoup.

Il existe différentes méthodes d'affaires. Dans leur cas, la compagnie va charger pour chaque item qu'ils reçoivent et pour chaque commande qui est envoyée. Là-dessus, tu ajoutes le frais de poste que tu payes de ta poche.

MĂȘme pour les petits joueurs qui dĂ©butent, ça peut ĂȘtre une bonne solution.

Ce que Philippe recommande, si tu vends autour de 100 unités par mois, ça ne vaut pas la peine. Tu veux commencer à utiliser un service du genre quand tu vends 500 unités (10-15 commandes par jour). Au fond, c'est quand tu es à la limite de ce que tu peux gérer, mais que tu veux optimiser ton temps ailleurs.

La publicité de GothRider s'adresse, pour le moment, directement aux clients, mais tranquillement ils évaluent Amazon pour voir si ça vaudrait la peine de vendre sur ce site. Le coût de la publicité Facebook qui augmente, entre autres, les pousse à regarder d'autres canaux.

Philippe lance 10 à 15 produits par semaine et il juge que ce n'est pas assez. Pour les promouvoir, il met en moyenne 10$ par jour par produit en publicité Facebook. Ensuite, tu pousses ceux qui fonctionnent le mieux. C'est la méthode qui fonctionne le mieux jusqu'à maintenant.

Une partie du secret est aussi de bĂątir sa communautĂ©. Avant de lancer GothRider, Philippe avait dĂ©jĂ  une communautĂ© Facebook de bikers de 50 000 personnes. Ça aide vraiment Ă  lancer ton entreprise. Autre que ça, c'est difficile parce que les gens ne te connaissent pas, ils ne se rallient pas Ă  ta brand.

Donc, dans le cas de Philippe, grĂące Ă  ces communautĂ©s en ligne, il peut tester s'il y a un intĂ©rĂȘt envers un produit qu'il compte lancer avant mĂȘme de le mettre en ligne. En plus, Facebook adore le contenu et l'engagement, donc ton ROI va ĂȘtre Ă©levĂ© vu que ton audience est lĂ .

Ecommerce VS entreprises traditionnelles

La plupart des entreprises traditionnelles vont fonctionner par collections, par exemple lancer 4 collections par mois. C'est un problÚme parce que ça ne va pas aussi vite que ce que veulent les consommateurs.

Une entreprise traditionnelle n'a pas la capacité de lancer 10-15 produits par semaine. C'est pourquoi ce genre modÚle dans le ecommerce dérange. Parce qu'ils ont la capacité de se retourner rapidement, contrairement aux entreprise traditionnelles qui doivent passer au travers de leur canal de distribution, de créer des nouveaux produits, etc.

Bref, les nouveaux modÚles changent énormément la façon de vendre en ligne et c'est un gros avantage au niveau des nouveaux entrepreneurs ecommerce.

Compétence primordiale pour entrepreneur

Quand tu fais du commerce en ligne, tu dois comprendre le marketing qui est derriĂšre.

Tu dois au moins maitriser UN canal de marketing (ex: SEO, pub Facebook, etc.). Ça ne sert Ă  rien d'aller Ă  10 000 places diffĂ©rentes. SpĂ©cialise-toi dans un canal et maitrise-le. Pour le reste, dĂ©lĂšgue.

Tu ne peux pas ĂȘtre bon partout, c'est tout Ă  fait normal.

Dans le cas de Philippe, au dĂ©but il faisait tout et il a rĂ©alisĂ© qu'il n'avait plus de vie et que c'Ă©tait impossible de performer en voulant ĂȘtre bon dans tous les canaux. Il a finalement engagĂ© quelqu'un aux Philippines qui s'est occupĂ© de tout ce qui touche le support (en anglais). C'est Ă  ce moment que son modĂšle d'affaires a changĂ©.

Il s'est ensuite attaqué au modÚle de distribution qu'il a sous-traité, comme on l'a vu plus tÎt.

C'est normal d'avoir des Ă©ternels insatisfaits

C'est normal de ne pas faire plaisir à tout le monde. Parfois, c'est seulement une question de mauvais fit, c'est pas un client pour toi. c'est tout.

Ça va arriver dans ta business Ă  divers niveaux. MĂȘme si tu veux ĂȘtre le plus aidant possible, ça va continuer de chialer. Et c'est tout Ă  fait normal.

La suite, dans le prochain Ă©pisode du podcast!

Bonjour Ă  tous et bienvenue dans le 2e Ă©pisode du podcast! Suite Ă  un brainstorm avec vos suggestions, on a dĂ©cidĂ© de nommer le podcast tout simplement "Scotch et Domination mondiale"! Dans cet Ă©pisode, je vous partage une discussion avec Philippe Kyprianou qui veut nous parler du dĂ©veloppement de son commerce en ligne Goth Rider, une entreprise qui a Ă©tĂ© capable d'aller chercher son premier million en chiffre d'affaires dans les huit premiers mois! C'est incroyable! Phil, c'est un gars qui est excessivement compĂ©tent, qui est particuliĂšrement bon avec le marketing sur les mĂ©dias sociaux et la gestion de publicitĂ©s Facebook. Au cours de sa carriĂšre, il a travaillĂ© avec des compagnies aussi grosses que Microsoft, Kia, Cossette et Universal! Bon, peut-ĂȘtre que vous ne le connaissez pas Ă  cause qui fait ses trucs principalement en anglais. Mais Phil, c'est un expert reconnu Ă  travers le monde! Donc, je vais faire un merci spĂ©cial Ă  David GrĂ©goire, l'invitĂ© du premier Ă©pisode, m'a mis en contact avec lui. Donc, je me suis entretenu deux heures avec Philippe. J'ai essayĂ© de couper pour faire fitter un bloc de 45 minutes, mais j'ai simplement pas Ă©tĂ© capable! C'est trop bon! On a donc dĂ©cidĂ© de sĂ©parer ça en 2. Dans la premiĂšre partie, on a droit Ă  une master class sur le e-commerce. On parle un peu de son background et comment il a rĂ©ussi Ă  faire de Goth Rider, l'entreprise qu'elle est aujourd'hui. Et dans le second bloc, on parle de publicitĂ©s Facebook et marketing par courriel. Il nous explique comment il Ă©tĂ© capable de gĂ©nĂ©rer 75000 leads pour son entreprise pratiquement gratuitement! Il nous dit aussi pourquoi il a dĂ©cidĂ© de doubler le nombre de courriels qui l'envoie Ă  1 par deux jours et c'est quoi les rĂ©sultats qui viennent avec ça. Bon, pour avoir accĂšs aux notes de cet Ă©pisode qui contient tous les outils et ressources mentionnĂ©s dans notre discussion, je vous invite Ă  vous rendre au www.la tranchĂ©e.com/podcast. Donc, avant de lancer directement dans le vif du sujet, je te demande de rĂ©flĂ©chir Ă  quelqu'un que tu connais qui a ou qui aimerait se lancer un commerce en ligne. Je t'invite Ă  Ă©couter cet Ă©pisode et garder cette personne en tĂȘte. Et si tu juges que ça va l'aider, S.T.P., prends dix secondes pour lui partager cet Ă©pisode. Alors, sans plus attendre, voici mon entrevue avec le seul et l'unique Philippe Kyprianou!Olivier : Salut Philippe! On va rentrer directement dans le vif du sujet. Fais-nous un topo sur Goth Rider.

Philippe : En fait, Goth Rider, c'est une boutique en ligne que j'ai monté en octobre 2015 et puis ça grossit de façon assez hallucinante.
C'est une boutique en ligne qui est spĂ©cialisĂ©e dans tout ce qui est vĂȘtements, bijoux, que je dĂ©finirai pour les gens qui sont un petit peu badass. Dans le fond, qui aiment porter des tĂȘtes de mort
autant qu'ils trippent sur la moto, qui trippent tatous, etc. etc.
Donc, il y a une partie qui s'est montĂ© organiquement puis une autre partie, Ă©videmment, on a Ă©tĂ© trĂšs agressif sur l’acquisition client. Et puis, c'est ça! Écoute, c'est super trippant parce que c'est vraiment un autre environnement. Je te dirais que plus de 95 % de ma clientĂšle est aux États-Unis. On dĂ©veloppe beaucoup plus, l'extĂ©rieur du Canada que le Canada. La raison est simple : c'est que le monde est lĂ  -bas! C'est pas plus compliquĂ©! Donc, on va voir ou le monde est.

Olivier : Y'a pas mal plus de monde.

Philippe : Exactement! Là il y a le plus de monde, là on est capable de rejoindre le plus de gens le plus rapidement possible et là on peut les monétiser également. Donc, c'est un peu ça, dans le fond, que c'est né là. Entre 3 lignes!! *rires*

Olivier : OK, et toi, est-ce que tu fais de la moto? Est-ce que tu as des tatous?

Philippe : Non non non non! C'est ça le truc qui est un peu drĂŽle. C'est tombĂ© tout Ă  fait par hasard. En fait, moi, j'avais une boutique en ligne lĂ  je vendais un petit peu de tout et n'importe quoi. Puis, Ă  un moment donnĂ©, on est tombĂ©s. En fait, je suis tombĂ© sur un produit qui marchait trĂšs bien qui Ă©tait une montre. En fait, avec une tĂȘte de mort dessus. Puis on a vendu Ă©coute des milliers en quelques semaines! Et lĂ , j'ai dit : Écoute, il y a quelque chose qui se passe dans ce monde-lĂ  ! Les gens sont plus enclins Ă  acheter et plus rapidement aussi. Donc, j'ai dĂ©cidĂ© de tester un autre produit qui Ă©tait en lien avec ce marchĂ©-lĂ . Et ça l'a fait boule de neige! Puis, jusqu'au moment oĂč je dis : Tu sais quoi? On va monter une boutique qui est juste dĂ©diĂ©e Ă  ça, ou je vais mettre juste des produits qui se rassemblent dans le fond. Comme ça, au moins, la
clientĂšle va s'identifier. Et je n'avais pas d'idĂ©e de faire de brand ou rien de ça. Jusqu'Ă  un moment donnĂ© ou j'ai vu qu'il y avait vraiment quelque chose qui se passait que lĂ , j'ai dit : Écoute, il faut que je revois le branding, faut que je revois le logo, faut que je revois tout, un peu l'image du site. Et c'est lĂ  que j'ai dĂ©cidĂ© de
vraiment creuser de façon verticale, développer beaucoup plus de produits, créer nos propres produits aussi. Notre propre ligne que ça soit les t-shirts, que ce soit les bagues et bijoux, etc. Et c'est un peu comme ça dans le fond! Puis je me suis imprégné vraiment de ce monde-là. Je me suis imprégné de la communauté pour vraiment mieux
comprendre. Je vais dans les salons maintenant. Je regarde, j'ai mĂȘme le goĂ»t d'acheter un bicycle!!! *rires* Je te dirais activement la communautĂ© m'a converti Ă  quelque part parce que je trouve ça super cool. Je trouve leur ligne de pensĂ©e aussi l'fun. T'sais, ça me rejoins quelque part. Puis rendu Ă  mon Ăąge, faut aussi! Donc, ça change un petit peu la dynamique. Je me suis vraiment imprĂ©gnĂ© ce fond en mĂȘme temps... Pis j'trippe! *rires*

Olivier : C'est ça l'important! En fait, tout le développement de la
brand Goth Rider est arrivé un peu malgré toi. Dans le sens que ce n'est pas l'objectif de base mais t'a commencé à vendre en ligne, ton chiffre d'affaires a progressivement augmenté. Puis, à un moment donné, tu t'es rendu compte que tu avais une grosse business dans les mains et qu'il fallait que tu fasses quelque chose avec ça.

Philippe : Exactement! Exactement puis c'est comme je dis, c'est arrivĂ© quasiment par hasard. Comme dans la boutique originale que j'avais qui n'existe plus en fait parce que je l'ai mis de cĂŽtĂ© pour me concentrer exclusivement Ă  Goth Rider, mais on avait d'autres niches Ă  droite Ă  gauche qui me ressemblaient Ă  quelque part, mais qui n'avaient pas autant de traction que celle-lĂ . Et je te dirai que c'est arrivĂ© vraiment malgrĂ© moi. Je pensais jamais en 100 ans, j'aurais pu dire : Écoute, je m'en vais dans cette branche-lĂ . Donc, Ă  quelque part, bien c'est l'fun! Des fois, il faut tirer un petit peu large pis on sait jamais sur quoi on peut tomber. Mais faut jamais arrĂȘter! C'est ça le truc! Si t'arrĂȘtes, c'est Ă  ce moment-lĂ  que tu risques de manquer des shots.
C'est aussi simple que ça!

Olivier : Mais moi, je suis vraiment curieux de savoir : Qu'est-ce que tu faisais avant de vendre en ligne? T'as pas fait ça depuis que t'as 18 ans...

Philippe : Ben avant, en fait, bon ben il y a plusieurs années, je te
dirais pratiquement quinze ans, maintenant, j'ai lancĂ© une radio internet. On avait pas loin de 300 000 utilisateurs uniques par mois qui venaient sur notre site. Pis c'est Ă  peu prĂšs Ă  ce moment-lĂ  que ça l'a commencĂ©, en fait, ma connaissance d'internet, comprendre tout qu'est-ce que le rapport avec classement mĂ©dia, l'acquisition client, la rĂ©tention aussi de ces gens-lĂ . Et jusqu'Ă  un moment donnĂ© oĂč j'ai dĂ©cidĂ© d'offrir mes services aussi parce que j'avais acquĂ©ri assez
de connaissances que je pouvais prendre cette information-lĂ  puis la
transmettre à d'autres. Donc, j'ai monté une agence, à un certain moment, qui était vraiment ciblée sur le taux d'investissement dans
le fond, sur l'acquisition de clients, amener des leads, etc. Donc, j'ai travaillé avec beaucoup de compagnies d'assurances, des compagnies de voitures, etc. Et il y a quelques années, j'ai décidé de prendre un break de cette agence, dans le fond. Puis la raison, j'étais fatigué de faire du B2B. C'est trÚs trÚs trÚs exigeant de
faire du Be to Be. Il y a toujours Ă©videmment mĂȘme si tu mets les

attentes vraiment au mĂȘme niveau qu'avec avec le client. Les clients ont souvent des grosses attentes puis mĂȘme on a remarquĂ©. En fait, j'ai remarquĂ©. C’est que souvent, les clients peuvent ĂȘtre dans un
mode de détresse. T'sais, ils font souvent appel à une agence parce que son mode de détresse, ils veulent absolument avoir quelqu'un qui
viennent les sauver. La rĂ©alitĂ©, c'est que si t'es pas capable de te sauver toi-mĂȘme, y'a pas personnes qui va te sauver, t'sais. MĂȘme si t'as les meilleures intentions du monde. Pis j'ai toujours trippĂ© sur le cĂŽtĂ© consommateur. Vraiment... Avoir une relation directe. Donc, je me suis retirĂ©. Je suis allĂ© travailler pour des entreprises en fait. J'ai travaillĂ© pour TVA et Evenko comme stratĂšge numĂ©rique senior. Et puis, j'ai aidĂ© ces entreprises-lĂ . J'ai appris encore beaucoup de choses, un autre environnement, mais je me suis rendu compte que c'Ă©tait encore pas fait pour moi. Jusqu'Ă  temps que pour le fun, un soir, je mettais des chandails en ligne Ă  vendre. En fait, ça l'a commencĂ© comme ça et j'ai vraiment trippĂ©! C'est vraiment que j'ai vu qu'il y avait une connexion, en fait, avec l'audience, avec qu'est-ce que je faisais. Des produits que je dessinais ou que j'engage un dessinateur pour le faire. Et puis que je mettais en ligne. Puis, j'ai vraiment eu la piqĂ»re! Pis la piqĂ»re a Ă©tĂ© assez grande parce qu'aussi, j'Ă©tais rĂ©tribuĂ©. J'Ă©tais rĂ©tribuĂ© mĂȘme plus
que ma job! Donc, je faisais plus d'argent à temps partiel à travailler 2-3 heures le soir quand je revenais du travail que travailler comme un dingue pour d'autres entreprises. Puis, c'est là que je me suis dit : T'sais quoi? Je vais sauter! Je vais sauter à pieds joints! Je sais pas qu'est-ce que ça va donner... Puis, je me suis monté une boutique. Ce que j'ai fait, c'est que je regardais
pour des solutions, en fait, pour lancer ma boutique. Je tombais sur Shopify. En mĂȘme temps, j'ai montĂ© une communautĂ© parce que j'Ă©tais quand mĂȘme trĂšs impliquĂ© dans la communautĂ© T-string, qui avait beaucoup de gens qui voulaient voir leurs horizons plus grands. Donc, pas seulement vendre des t-shirts, vendre d'autres choses aussi. Puis, moi, dans le fond, j'ai parti une communautĂ© Facebook qui s'appelle Shopify Strategy. J'ai commencĂ© vraiment graduellement, tous les jours, je postais ce que je faisais, j’ajoutais un produit, je mets tant de dollar Facebook, ça donne tant de retour. J'ai trouvĂ© tel tel tel truc, je postais ça. T'sais, j'Échangeais beaucoup avec la communautĂ©. Puis, en mĂȘme temps, c'est ça, j'essayais, je vendais mes t-shirts, j'ai montĂ© un petit cours avec un ami en ligne "Comment vendre des t-shirts en ligne avec Facebook". Donc, ça, ça Ă©tĂ© un petit tremplin aussi de ce cĂŽtĂ©-lĂ .

Olivier : Ton cours est en français ou en anglais?

Philippe : En anglais en anglais c'est ça! Donc, majoritairement au QuĂ©bec, on me connait pas beaucoup! C'est parce que tout mon rĂ©seau est fait aux États-Unis. C'est le premier podcast que je donne en

français en fait. Tout ce que j'ai fait les entrevues, etc. ont toujours Ă©tĂ© faites en anglais, aux États-Unis. Mes vidĂ©os YouTube, etc. C'est juste que ma communautĂ©, mes amis sont lĂ -bas. Et je connais pas beaucoup de monde Ă©galement ici qui font ça. Donc, on est trĂšs peu. MĂȘme ici, on a commencĂ© Ă  se rejoindre un petit peu les gens qu'on se connait, les QuĂ©bĂ©cois qui sont ici, qui font du
e-commerce mais on est une petite gang. On est vraiment vraiment petits comparativement à tout le reste. Puis, donc c'est ça! Ça grossit organiquement cette partie-là grossit organiquement. Puis, ce que je vendais en ligne aussi avec ma boutique Shopify s'agrandit organiquement. Donc, pis là, jusqu'ç temps ou j'arrive à monter Goth Rider comme ça à hasard! *rires*

Olivier : Puis ta communautĂ©. À propos de Shopify, j'veux dire : toi, qu'est-ce que tu en retires? Est-ce que c'est parce que tu t'en sers pour propulser ton tremplin? Pour des confĂ©rences? Des Ă©vĂšnements que tu donnes? Ou c'est quoi l'objectif ultime de cette communautĂ©-lĂ  ?

Philippe : Ben moi, j'ai toujours trippé aider le monde. En fait,
ça, ça fait partie de ma nature. Donc, j'aime t'sais, tu vas parler Ă  du monde qui me suivent, tout ça. Je suis toujours lĂ  pour les aider. Ils viennent me rejoindre directement sur mon Messenger. Pis je les connais pas. Je leur donne 2 minutes, des fois, de mon temps. Pis ils me disent : Hey Phil! J'aimerais ça savoir qu'est-ce que tu penses de ça. Pas de problĂšme! Je suis de nature aidante, dans le fond. Puis, j'trippe aussi voir les gens, les jeunes ou les plus vieux aussi se partir en affaires, avoir ce rĂȘve-lĂ  aussi de se dire : Hey! Écoute, moi aussi je pourrais rĂ©aliser quelque chose parce que moi, j'Ă©tais Ă 
leur place Ă  un moment donnĂ© puis j'avais exactement cette mĂȘme rĂ©flexion-lĂ . Donc, j'en retire de la satisfaction personnelle.
Pis aprĂšs ça, oui aprĂšs ça, il y a un cĂŽtĂ© business on peut dire. Mais ça va toujours dans le mĂȘme sens. Ça va toujours dans le mĂȘme sens de dire : Qu’est-ce que je peux vous aider pour arriver Ă  ce
niveau-là ? La prochaine étape de ce que vous recherchez. C'est toujours dans cet esprit-là. Ce que je partage, je veux toujours que ça aille un effet positif en fait, sur le développement. Que ce soit développement personnel ou d'affaires dans le fond. Donc, ce que je
partage, par exemple, dans mon groupe, ça va ĂȘtre soit des nouvelles
stratégies, soit qu'est-ce qui se passe aussi en ce moment pour éveiller les gens. Et puis, aussi, un petit peu, faire... Comment je peux dire ça?... Le défrichage!! Parce qu'il y a beaucoup d'informations qui est donné et des fois, les informations sont biaisées. Faque, j'essaie aussi de faire le tri là-dedans quand on parle de positionnement en ligne, quand on parle des bonnes pratiques, etc., dans le fond... Donc, c'est un petit peu comme ce que je me positionne et que je positionne le groupe aussi.

Olivier : C'est sĂ»r que si tu t'en vas sur le blog de Case Metric, tu dois avoir une vision complĂštement diffĂ©rente que si tu t'en vas sur un blog de son concurrent ou de Mix Panel ou peu importe. Ben, Ă©coute, justement, on va mettre le lien vers la communautĂ© dans les notes du podcast pour au cas oĂč que les gens qui sont bilingues dans l’audience puissent aller s'inscrire pis regarder ça. J'aimerais qu'on retourne un petit peu sur ton entreprise Goth Rider et que tu nous parles un peu de la croissance. Elle a ressemblĂ© Ă  quoi? Est-ce que ça s'est fait tout d'un coup? Est-ce que ça l'a Ă©tĂ© lent? Est-ce que c'est une courbe qui est linĂ©aire? Exponentielle? Pis je sais pas si t'es Ă  l'aise, mais peut-ĂȘtre aussi donner une figure de combien... Ça l'a pris combien de temps avant que ça puisse ĂȘtre ton revenu Ă  temps plein? Pis c'est quoi la scale Ă  laquelle t'as Ă©tĂ© capable d'amener ça?

Philippe : En fait, j'ai scalĂ© trĂšs rapidement en fait. En 8 mois, on faisait plus d’UN million de dollars de chiffre d'affaires. Donc, ça s'est fait assez vite. Et je te dirais que l'expĂ©rience a Ă©tĂ© superbe! Ça l'a Ă©tĂ© : Wow! D'avoir rĂ©alisĂ© ça. Puis, aprĂšs ça, on prend du recul Ă  un certain moment donnĂ©. Pis on se dit : Écoute, est-ce que j'aurais pu faire certaines choses diffĂ©rentes? Probablement, oui parce qu'on apprend. Une croissance rapide, c’est trĂšs cool, mais ça amĂšne un lot de challenges, de faire incroyable. Excusez-moi mon anglicisme! Je vais en utiliser beaucoup! Parce que comme je disais, je parle principalement en anglais! Faque, ça arrive que je saute de l'anglais au français. Mais oui, ça amĂšne un lot de dĂ©fis assez incroyables. Que ça soit au niveau de la logistique, que ce soit au niveau de la gestion de la publicitĂ© en ligne, que ce soit le niveau du staffing. Donc, on est parti Ă  des...Tous ces revenus-lĂ  ont amenĂ©s beaucoup, oui, de l'eau au moulin oui. Ça m'permis de me retirer, de pas avoir lestes et de façon monĂ©taire, disons sur comment je vais me payer moi en affaires. C'est souvent ça, le stress des entrepreneurs. Je sais, j'ai montĂ© de multiples business avant. Donc, je sais Ă  quel point ça peut pas ĂȘtre toujours Ă©vident. Par contre, c'est ça, t'sais! C'est faire affaire au cĂŽtĂ© logistique. Donc, comment j'allais, par exemple, parce que j'ai fait beaucoup de dropshipping au dĂ©part. Donc, je faisais livrer directement du manufacturier aux clients. Ça, y'a du positif, mais y'a du nĂ©gatif aussi! Donc, ça, c'est des choses qu'on a appris : les dĂ©lais d'envoi, par exemple. Donc, si t’envoie des États-Unis aux États-Unis, c’est super, mais si t'envois de la Chine aux États-Unis. Bon ben, c'est un autre challenge. Que ça soit aussi juste travailler avec la compagnie de logistique avec laquelle on est aux États-Unis prĂ©sentement, mais des fois, t'as des surprises de dĂ©douanement! Tu l'sais pas, mais pour X Y raisons, ils vont dire : Bon, ben, les bottes que tu amĂšnes, il y a une organisation qui gĂšre le cuir aux États-Unis. Pis, eux, ils veulent avoir le Proof Approval. Pis, t'sais, un paquet de trucs comme ça que t'apprends que ça se rendre nulle part! Faque, c'est vraiment... Pis lĂ , il y a des gens qui vont dire : Ouin, mais t'as pas fait tes recherches!

Olivier : Toujours faire des recherches sur tout! Il y a tellement de choses!

Philippe : Tu peux pas! Pis faut que tu joues vite! Moi, je me considĂšre, en mĂȘme temps, comme un marketeur. Donc, moi, mon objectif
c'est de mettre un maximum de produits, aller chercher de la visibilitĂ© rapidement. Mon turn around, de la façon que je bouge. Je bouge trĂšs vite. Faque, je peux pas voir tout! Je suis souvent en mode d'Ă©teindre des feux, mais ça empĂȘche pas ma business quand mĂȘme de continuer de grossir. Par contre, oui, y'a comme je disais, il y a certains points comme une recherche peut-ĂȘtre plus accrue au haut niveau du fond de solde que j’allais utiliser pour la logistique ou des trucs comme ça. L’autre problĂ©matique aussi c'est que, moi, je suis au Canada. Le fait d'ĂȘtre au Canada, je peux pas faire ma logistique moi-mĂȘme. Maintenant, oui! Maintenant, y'a des fournisseurs qui sont plus Ă©quipĂ©s pour faire ça. Mais quand j'ai commencĂ©, il y a deux ans et demi, c'Ă©tait beaucoup plus difficile parce que si jamais les produits ici au Canada, dans mon entrepĂŽt, ici. Puis je shippais ça aux États-Unis. Ben, ça coĂ»tait des frais de poste complĂštement incroyables! Tandis qu'aux États-Unis, envoyer une enveloppe avec un bijou c’est 2,57$. Ici, je vais envoyer la mĂȘme chose avec le tracking et ça va me coĂ»ter 12$, t'sais. Il n'y a personne qui va
payer 12$ aux États-Unis pour le shipping. Donc, c'est moi qui l'absorbe comment on appelle ça... en pertes! Ben, c’est sĂ»r que je vais faire moins d’argent, etc., t'sais. Faque, je te dirais que ça, c’est une partie de la chose. Mais aussi, tu sais quand tu commences Ă  vendre en Europe. Ben lĂ , t'as un autre type de dĂ©fi parce que tu as des douanes lĂ  -bas! Faque, ça marche pas de la mĂȘme façon qu'ici! La valeur des produits fonctionnent pas de la mĂȘme façon qu’ici. Donc, y'a plein plein plein de dĂ©fis! Mais moi, je me mets pas de barriĂšres. C'est-Ă -dire je vais le faire pis si ça bloque, c'est pas grave. Je vais trouver une solution pour me battre contre ça et rĂ©ussir Ă  contourner ou Ă  passer peu importe comment ça doit ĂȘtre comme fait, mais ça va marcher! Donc, il y a beaucoup beaucoup beaucoup de challenges quand on y va vite, quand on veut va chercher une croissance rapide. Quand on y va plus lentement, c'est trĂšs correct. C'est pas une course. T'sais, faut pas se dire que c'est une course. Y'a souvent des gens pis je vois souvent sur les groupes. Y'a des gens qui font beaucoup d'argent en ligne. Puis, pour certains qui commencent, pour eux, ils veulent arriver lĂ  rapidement aussi vite. Mais ce qu’il faut se dire, c'est que ces gens-lĂ  ça fait des annĂ©es, pour la plupart, qui s'entraĂźnent, comme on dit. C’est comme...C'est comme un coureur, t'sais. C'est pas du jour au lendemain que tu vas faire un...le 100 mĂštres en moins de 13 secondes!! *rires*

Olivier : Ils veulent aller le plus rapidement possible. Pis c'est correct aussi. Qu'ils veulent y aller le plus loin possible sauf que le plus rapidement possible, c'est pas 2 mois, c'est 5 ans!! *rires*

Philippe : Exactement!

Olivier : C'est sûr que les attentes sont définitivement
pas bien... Surtout quand tu commences tu vois toutes les grosses compagnies, les marketeurs, les success stories qu'en six mois, y'ont fait exploser leurs chiffres d'affaires, mais c'est parce qu'ils y ont mis des annĂ©es Ă  trouver les bons fournisseurs, les bonnes personnes, les bonnes stratĂ©gies. Et puis, justement, parce que lĂ , on parle de logistique tantĂŽt. Depuis tantĂŽt, on parle des douanes, tout ce genre de choses-lĂ . La plupart des gens qui commencent, qui pensent Ă  vouloir se commencer un commerce en ligne ont aucune idĂ©e de qu'est-ce que je suis en train de parler prĂ©sentement!! On va juste un peu simplifier tout qu'est-ce qu'on vient dire. En gros, si je comprends bien, toi, t'as des manufacturiers en Chine avec qui tu fais affaire. Que t'as trouvĂ© d'une façon XYZ, on va pouvoir y revenir! Et ensuite de ça, t'as une compagnie qui s'occupe du transport et t’as une autre compagnie qui s'occupe de la logistique. Est-ce que c'est la mĂȘme compagnie qui fait les 2 ou c'est des compagnies diffĂ©rentes?

Philippe : Alors, c'est ça! Donc, j'ai plusieurs manufacturiers en fait. La façon que j'ai simplifiĂ©e, j'ai travaillĂ© beaucoup pour simplifier les choses. Maintenant, j'ai un broker qui travaille pour moi en Chine. Lui, il s'occupe de trouver les produits ou il s’occupe de la fabrication des produits qu’on doit faire lĂ  -bas localement. Lui, aprĂšs ça, il va s'occuper de l’envoi Ă  notre centre de distribution dans le fond. On peut appeler ça un centre de distribution, le centre de distribution, lui, qu'est-ce qu’il offre comme service? C’est un espace de warehouse, d'entreposage et il va s'occuper Ă©galement d'empaqueter les produits dans les enveloppes ou dans les boĂźtes et de les envoyer aux clients. Donc, lui, il va vraiment faire. C'est comme une solution 360 de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Ce qui permet vraiment de pas nĂ©cessairement couper les coĂ»ts, mais couper l'aspect, justement, logistique. De rendre ça le plus simple simple possible. Donc...

Olivier : Est-ce qu'on parle de compagnie comme Amazon, FBA ou Shipwire ce genre de compagnie-lĂ  ?

Philippe : Oui en fait, moi, je travaille avec Rakuten SL, dans le fond, qui est exactement le mĂȘme principe qu’Amazon et FBA, dans le fond. Donc, c’est exactement la mĂȘme chose Shipwire. Exactement, la mĂȘme chose. Sauf que c'est un service. Puis, ils font le mĂȘme principe. Donc, eux, que ce qu’ils font, c'est qu'ils chargent pour chaque item qu'ils reçoivent que moi, peleur ai envoyĂ© et ensuite, ils chargent un prix pour chaque commande qui est envoyĂ©. Et lĂ  -dessus, tu ajoutes le frais de poste, par exemple, peu importe ce que tu utilises. Donc, c’est comme ça qu'ils font leur argent, mais il y a diffĂ©rents sous-modĂšles lĂ -dedans aussi. Encore lĂ , ça va dĂ©pendre de la quantitĂ© de commandes que tu vas envoyer par mois ou la quantitĂ© que tu dois garder en stock, etc., etc. Mais souvent, ces compagnies-lĂ  ont une certaine flexibilitĂ©. MĂȘme pour les petits qui veulent commencer avec une centaine de commandes par mois. Y'a souvent des trĂšs bonnes solutions qui existent.

Olivier : OK, c'est exactement ça que je voulais te demander : quand on commence à ce que ça vaut la peine de se prendre justement une compagnie comme ça?

Philippe : Moi, dĂ©pendant de ton produit est, en fait, si tu fabriques ton produit Ă  la maison puis t'as une centaine de commandes, gardes ça chez toi! SincĂšrement, tu vas augmenter tes prix pour rien. T'as pas besoin. J'te dirais que tu commences Ă  regarder vraiment quand t'as Ă  peu prĂšs 500 commandes par mois. La raison est que la plupart des centres de logistique comme ça, ils vont regarder un minimum de commandes d'environ 500 par mois et pour ton cĂŽtĂ© Ă  toi et ton temps lĂ , ça va commencer Ă  devenir intĂ©ressant. On parle d'environ 10-15 commandes peut-ĂȘtre un peu plus mais par jour. Donc, ça reste Ă  la limite que tu peux gĂšrer, mais que tu pourrais dire : Ben, au lieu de faire ça maintenant, je pourrais optimiser mon temps Ă  faire d’autres choses ailleurs. Donc et au-dessus de ça, c’est sĂ»r que quand tu passes Ă  500commandes, oubliez ça! Il faut vraiment que tu ailles quelqu'un ou une solution qui soit capable de faire cette gestion parce que ça sera plus rentable. Ă  moins que tu veux faire toi-mĂȘme, que tu veux monter ton Équipe, etc.

Olivier : Quand mĂȘme! Qu'on commence, y'a tellement de choses Ă  regarder en mĂȘme temps. Toi, t'as vendu directement sur Shopify. Est-ce que tu as essayĂ© d'utiliser aussi les marketplace comme Amazon, EBay, pour ĂȘtre capable d'augmenter ton chiffre d’affaires en commençant ou c'Ă©tait juste avec ton Shopify?

Philippe : Moi, je fais principalement quand j'ai commencĂ© puis mĂȘme encore aujourd’hui, on est en train de vivre un petit modĂšle de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Mais principalement, c'est direct aux clients. Donc, on fait de la publicitĂ© principalement sur Facebook. Les gens achĂštent et merci bonsoir! On commence Ă  regarder. Je te dirais que j'ai investi un peu plus maintenant sur Amazon parce que le marchĂ© est lĂ  aussi pour nous. Avant, je pouvais pas dire... Avant, je pouvais pas dire que ça valait la peine, mais aujourd'hui, ça vaut la peine beaucoup plus que ce l'est. Aussi parce que le trafic, le coup de l'acquisition et le cout du trafic a augmentĂ© sur Facebook. C'est plus ce que c'Ă©tait aussi. Donc, on veut ĂȘtre partout! Maintenant, je me barre plus ĂȘtre seulement un seul endroit. Je vais ĂȘtre sur Amazon, je vais ĂȘtre sur eBay, on vend sur Etsy certains produits. Puis, on va augmenter notre listing dans les autres : Wal-Mart ou etc. Partout ce qu'on peut ĂȘtre, on va y ĂȘtre Éventuellement. Ça fait partie du grand plan comme on dit! *rires*

Olivier : Et quand j'ai commencĂ© pour ĂȘtre capable d'aller chercher un million en huit mois, je suppose que tu as dĂ» d'avoir une solide stratĂ©gie pour commencer. Y'as-tu une technique ou une tactique que t'as employĂ© qui Ă©tait particuliĂšrement profitable versus le reste?

Philippe : Ben, je te dirais que principalement, tout comme le montant d'argent qu'on affait premiĂšrement, c'est sur 4 produits. En fait, je pourrais dire ça dans le fond compte qu'on a fait et la stratĂ©gie, c'est pas compliquĂ©. La stratĂ©gie est de lancer des nouveaux produits de façon rĂ©guliĂšre. Alors lĂ , c'est vraiment un autre Ă©tat d'esprit. Faut comprendre parce que la plupart des entreprises traditionnelles vont marcher en collection dans le fond. Donc, ils vont crĂ©er un lot de produits quatre fois par annĂ©e pis ils vont se concentrer lĂ  -dessus. C'est un des gros problĂšmes et c’est une des raisons aussi. J'amĂšne ça, mais c'est une raison aussi pourquoi les entreprises aujourd'hui ont des difficultĂ©s. Les entreprises traditionnelles. Parce qu'ils ne vont pas Ă  la vitesse du consommateur. Donc, il faut lancer les produits continuellement. Moi, j’essaie de me lancer Ă  peu prĂšs cinq Ă  dix projets par semaine pis je te dirais que c'est mĂȘme pas assez. Mon objectif, c'est vraiment de passer Ă  15 produits par jour qu'on teste et qu'on lance. Et ça, c'est le meilleur truc parce que... pis avec peu de budget. T'as pas besoin de mettre beaucoup d'argent par produit. Tu peux mettre disons, en moyenne, 10$ par jour par produit pis si tu vois qu'un produit qui marche bien, ben, lui, tu le pousses puis ceux qui marchent pas,*clap* tu les barres! Pis lĂ , tu continues Ă  scaler tout ça. Ça, je te dirais que c'est une mĂ©thode qui marche trĂšs bien. C'est la mĂȘme mĂ©thode que j’utilise depuis plus de deux ans et demi maintenant. Et c'est LA mĂ©thode qui fonctionne le mieux! Donc, je te dirais que ça, c'est un truc. Maintenant, je peux comprendre que quelqu’un n’a pas 500 $ ou 1000 $ Ă  mettre tout de suite par jour. Donc, il commence avec ce qu'il a. S'il est prĂȘt Ă  mettre 5 dollars par jour, il met5 dollars par jour. C'est encore viable. C'est encore possible avec Facebook, mais une partie du secret, c'est de bĂątir sa communautĂ©. Moi quand j'ai commencĂ© Ă  vendre avec Goth Rider, j'avais une communautĂ© qui Ă©tait assise solide cĂŽtĂ© biker que j'avais dĂ©jĂ  montĂ© au prĂ©alable. J'avais une page Facebook, Ă  cette Ă©poque-lĂ , qui avait plus de 50 000personnes. J'avais du contenu que je partageais tous les jours. Donc, ça, ça fait partie de la stratĂ©gie : c’est que si tu veux vendre Ă  un auditoire, assures-toi d'avoir la communautĂ© qui va suivre. Ça va t'aider de façon incroyable et Facebook va te rĂ©tribuer pour ça versus quelqu'un qui monte une page avec son propre branding. Il va dire : Ben, moi, je monte ma business, c’est Goth Rider et je vais essayer de mettre de l'argent. Malheureusement, il y a beaucoup de chances que ça marche pas. Plusieurs raisons Ă  ça : une, entre autre, c'est que les gens te connaissent pas! Comment tu veux qu'ils s'identifient Ă  ton brand quand ils savent mĂȘme pas que t'existes. Faque, les gens, ils vont pas embarquer mais si tu bĂąties une communautĂ© qui est liĂ©e Ă  une pratique, Ă  une activitĂ©, Ă  quelque chose comme ça, il y a beaucoup plus de chances qu'ils vont s’allier Ă  ça. Donc, moi, j'ai une page s'appelle : I'm a biker. Aussi simple que ça! Pis j'ai plein d'autres pages sont reliĂ©es Ă  ça! Biker Wife, whatever! Tout ce que tu peux penser!! *rires*J'ai crĂ©Ă© pleins de communautĂ©s alentour de ça puis je la nourrie en contenu. Faque, qu'est-ce qui se passe? C'est que quand je commence Ă  mettre un produit en ligne, j’ai mĂȘme pas dĂ©pensĂ© encore une piasse pis je sais s'il va y avoir une rĂ©ponse ou pas. Je vais savoir directement si les gens vont ĂȘtre engagĂ©s. Si le produit il va avoir quelque chose. Donc, j'ai pas besoin de forcer. J'ai pas besoin de forcer. Tu peux forcer si tu veux pis ça risque de marcher. Mais moi, ce que j'aime, c'est d’ĂȘtre le plus lean possible puis de m’assurer qu’avant de mettre une piasse, je vais au moins avoir un Ă©cho de ma communautĂ©. Si ma communautĂ© trippe, lĂ  je vais commencer Ă  mettre des dollars pis c’est lĂ  que je vais voir. Je vais commencer Ă  voir un retour sur l’investissement. Facebook adore le contenu. Facebook adore l'engagement. Donc, si ce que tu postes a un trĂšs bon engagement, c’est sĂ»r que tu vas ĂȘtre rĂ©tribuĂ© de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Donc, tu vas avoir ton retour sur ta dĂ©pense risque d’ĂȘtre peut-ĂȘtre 3 4 5des fois 10 fois, dĂ©pendant du produit que t'as. Donc, ça l'a un gros impact de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Donc, moi, c'est un peu toujours la mĂȘme formule que j’utilise. Il n'y a pas de magie. Des fois, ça marche. Des fois, ça marche pas. Des fois, tu vas mettre un produit que tu penses que ça va hot pis finalement, c’est un dĂ©sastre! Des fois, tu vas mettre un produit. J'ai lancĂ© un produit la semaine passĂ©e. J'ai fait un design moi-mĂȘme. Je pensais pas que ça allait pas pogner, mais j'avais besoin de contenu. Je l'ai mis lĂ  : Wow! Écoute, on vend comme c'est pas possible! Je fais des bons - je dirais pas que je fais des scores avec ce produit-lĂ , mais c'est dans mes meilleurs vendeurs en ce moment pis jamais j’aurais pensĂ©! Jamais, jamais, au grand jamais j’aurais pensĂ© que ça aurait Ă©tĂ© hot! Faque, des fois, c'est quand tu t'y attends le moins que ça va marcher. C'est pour ça que faut que tu sois continuellement en mode lancement de produit. Et c'est lĂ  ou je reviens que une entreprise traditionnelle a pas les capacitĂ©s parce qu’ils n’ont pas cet Ă©tat d'esprit-lĂ  de le faire. Et pour c’est pour ça... On parle souvent de mĂ©thodes comment on peut dire ça?... Qui dĂ©rangent, disruptive, disruption, des trucs comme ça. Ben, c'est ça aujourd'hui. C'est ce genre de modĂšle-lĂ  dans les e-Commerce qui dĂ©range beaucoup le modĂšle traditionnel parce que nous, on peut se retourner sur un quart de cenne puis voir un produit sur eBay ou sur Amazon ou sur Alibaba, etc. et dire : Moi, je prends ce produit-lĂ  pis je le mets en vente tout de suite. Les autres qui ne peuvent parfaire ça. Les autres, faut qui passent Ă  travers leur canal de distribution ou faut qu'ils crĂ©ent leurs produits pis lĂ , ça prend une Ă©ternitĂ©...Une autre chose aussi qu'on a aujourd'hui : on a beaucoup d'impression sur demande. On a beaucoup de services comme ça d’entreprise qui te permet d'imprimer un seul t-shirt ou une seule paire de leggings. Donc, ça fait en sorte que t'as pas besoin de te monter un stock de fou de 500 leggings faut t'achĂštes par taille!! Non, t'as pu besoin aujourd'hui! T'as des modĂšles qui existent, qui changent vraiment la façon de vendre en ligne et qui donnent un levier incroyable aux entrepreneurs. Nous, on vend... Je sais pas combien... On est peut-ĂȘtre rendus Ă  3000 skiu lĂ  -dedans et je te dirais que, pour la plupart de ces skiu-lĂ  ... J'en tiens pratiquement pas en stock! Parce que la plupart est fait sur demande. Ou je peux commander des quantitĂ©s excessivement minimes qui permettent de limiter mon risque et mon stock en fait. Donc, c'est un autre gros avantage dans le modĂšle d'aujourd’hui versus un modĂšle traditionnel pis mĂȘme un modĂšle traditionnel de e-commerce parce que tu regardes les beyond the rack. Tu regardes toutes ces compagnies-lĂ  qui eux, mĂȘme s'ils rachetaient Ă  rabais, ils avaient des entrepĂŽts pis des stocks de fou qu'il faut qu'ils maintiennent. Ça donne zĂ©ro valeur au livre premiĂšrement. Donc, ça va pas augmenter ta valeur de business parce que t'as 200 000 morceaux de whatever qui traĂźnent dans ton stock. Donc, ça change beaucoup de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Maintenant, c'est sĂ»r que ton t-shirt parce que t'en fais un, il coĂ»tera pas 4 $. Il risque de coĂ»ter 10$. C'est sĂ»r que t'as des avantages et des inconvĂ©nients. T'as peut-ĂȘtre un peu moins de marges ici et lĂ . T'as peut-ĂȘtre un peu moins de flexibilitĂ©, mais la beautĂ©, c'est que si demain matin, il y a quelque chose qui marche pas, ben, t'es pas pognĂ© avec des milliers de dollars de stock Ă  essayer de liquider Ă  droite et Ă  gauche. Faque, c’est un gros avantage aujourd'hui dans le modĂšle d'affaires du cĂŽtĂ© e-commerce.

Olivier : DĂ©finitivement pis tantĂŽt, je t'Ă©coutais parler : t'as fait un design, mais tu t'attendais pas nĂ©cessairement ce qui pogne beaucoup et puis lĂ  Bang! Ça devient un de tes meilleurs vendeurs et c'est comme ça dans tout en fait. Quand que je fais ma publicitĂ© Facebook, lĂ , je suis avec Marie-Pierre pour faire la publicitĂ©. On fait ça Ă  peu prĂšs Ă  50-50 et puis des fois, elle fait des publicitĂ©s je regarde la pub pis je me dis : Je pense pas que ça va ĂȘtre bon personnellement...Pis tabarnique!! C'est ce qui marche le mieux! Des fois, je fais des affaires que je trouve que c'est vraiment beau! C’est vraiment bon pis c'est sa coche, mais on n'est pas capable d'avoir des conversions avec ça! Des fois, je dessine comme je gribouille une quote que je publie mettons, sur Facebook pis elle va aller chercher comme 4 fois plus de partage que n'importe quoi d'autre parce que... On a ben pensĂ© qu’on a l'Ɠil du designer ou qu'on a l'Ɠil de l'entrepreneur sauf qu'on est le facteur de hasard lĂ  -dedans et vraiment, y'est vraiment prĂ©sent, plus ce qu’Est-ce qu'on aimerait l'admettre Ă  cause qu'on n'a pas tant de contrĂŽle sur qu’est-ce qui va ĂȘtre populaire pis qu'est-ce qui va pas ĂȘtre populaire. Faut s'adapter un peu aux rĂ©ponses du marchĂ© pis c'est ça qui est l'fun avec la publicitĂ© Facebook ou toi tu eu la chance d'avoir une grosse communautĂ©. Faque, tu peux tester l'ensemble de ces petites idĂ©es-lĂ  pis investir sur qu'est-ce qui fonctionne bien, mais comme que tu disais avec la publicitĂ© Facebook, on peut mettre 1$ par jour par idĂ©e qu’on veut tester pis on est capable d’aller chercher des rĂ©sultats aussi avec ça. Faque, c'est vraiment l'fun! Question rapide : toi, ça va faire combien de temps que t'es avec Goth Rider?

Philippe : Écoute, octobre 2015 que j'ai lancĂ© Goth Rider.

Olivier : Faque, ça fait à peu prÚs un peu plus que 2 ans. C'est quoi les compétences que tu juges qui ont été particuliÚrement importantes? Dans le sens ce qu'est-ce que tu as appris durant ces deux ans que tu penses que c'est vraiment important pour un entrepreneur qui fait du e-commerce et avoir comme compétence ou une compétence que tu avais déjà que tu juges que c'est que c'est primordial pour l'entrepreneur d'avoir su s'il veut faire du commerce en ligne?

Philippe : PremiĂšrement, je pense qu’avant tout, quand tu fais du commerce en ligne faut que tu comprennes le marketing qui est en arriĂšre. Faut aussi que tu maĂźtrises toi-mĂȘme au moins un canal de marketing. Si t'as dĂ©jĂ  de l’expĂ©rience avec du SEO, ben, Ă©coutes focus lĂ  -dessus! Ça sert Ă  rien d'aller Ă  10 000 places diffĂ©rentes parce que ça demande beaucoup de temps et d'investissement dĂ©jĂ  apprendre un canal d'acquisition. Moi, je me suis spĂ©cialisĂ© dans Facebook. J'ai fait beaucoup d'Adwords Ă  une Ă©poque pis ça l'a tellement changĂ©. J'avais pris une grosse pause pis aprĂšs, quand je suis revenu lĂ -dessus, j'avais perdu un peu le fil. Pis lĂ , je me suis mis sur Facebook pis lĂ , j'ai vraiment appris. De A Ă  Z et lĂ , c'est rendu quelque chose que je maĂźtrise. Et tout qu'est-ce qui est le reste, je dĂ©lĂšgue. Donc, ça c'est une autre chose qui est bien importante pis ça, c'est une des grosses parties que j'ai appris beaucoup, qui a Ă©tĂ© trĂšs difficile parce que je suis un petit peu control freak. Mais je te dirais que c'est trĂšs difficile et oĂč je l'ai appris, en fait, c’est un tout petit peu avant que je lance Goth Rider. C’était au moment justement ou on avait ce produit qui allait, en fait, donnĂ© naissance plus tard Ă  Goth Rider. On a vendu tellement pis c'est moi qui faisait le support en ligne. Ça l'avait juste aucun bon sens! Je n'avais plus de vie! Autant que je m'occupais de la pub puis comme je dis, tu peux pas ĂȘtre partout pis ĂȘtre bon partout Ă  la fois. Ça, c'est une affaire qui faut comprendre!! Autant je mettais sur la pub que lĂ , je m'occupais du support que je m'occupais de la distribution. Je faisais les commandes. Donc, on avait des centaines de commandes par jour Ă  envoyer! Écoutes, ça l'avait juste plus de bon sens! Pis Ă  un moment donnĂ©, je parle Ă  un mes amis, qui fait aussi du e-commerce, il dit : Hey Phil! T'as-tu quelqu'un qui s'occupe du support pour toi? Ça l'a pas de sens! Écoutes, je te vois aller et t'es brĂ»lĂ©! Je lui dis : Euh non... Écoutes, faut que tu regardes ça! Faque lĂ , il me parle Il me dit qu'il engage du monde aux Philippines pis lĂ , il me donne le site oĂč il peut engager les gens. Pis finalement, il me rĂ©fĂšre une de ces personnes avec qui il travaille, qui lui, a des contacts parce que les Philippines, comme en Inde, comme dans d'autres pays tiers. C'est reconnu pour avoir beaucoup de call centers pour des grosses compagnies. Faque, il me met en contact avec ça. Je fais l'interview avec la personne et lĂ , Ă©coutes, je prends une journĂ©e, je l'entraĂźne, je lui dis le logiciel, tout le kit! Écoute, du jour au lendemain, ça changeait mon business complĂ©tement! Cette personne-lĂ  a pris tout le support sur ses Ă©paules! Moi, j'ai pu comme prendre un pied en arriĂšre, respirer, retourner ou j'Ă©tais bon, qui Ă©tait la gestion de publicitĂ©s en ligne. Puis, aprĂšs ça, il me reste une partie du puzzle Ă  rĂ©gler qui Ă©tait les commandes. Faque, c’est lĂ  que j'ai commencĂ© Ă  changer mon modĂšle. Donc, je faisais beaucoup de dropshipping et j'ai dĂ©cidĂ© de changer pour un modĂšle hybride. Donc, une petite partie de dropshipping puis une partie qui Ă©tait ou je commande pour les commandes qui sont, en fait, c’est toute la prĂ©commande. Donc, je commande tout le lot, je l'envoie Ă  un systĂšme de distribution. Donc, c'est lĂ  que j'ai vraiment commencĂ© Ă  faire des appels, j'ai trouvĂ© quelqu'un pour faire la distribution. Le premier distributeur, on en a fait mais ça Ă©tĂ© un bordel! Ça l'a Ă©tĂ© vraiment une mauvaise expĂ©rience... J'ai perdu beaucoup d'argent dans cette partie-lĂ  pour comprendre. AprĂšs ça, je me suis retournĂ© avec quelqu'un que la compagnie Ă©tait un peu plus professionnelle avec qui je suis encore avec eux, qui ont fait une trĂšs bonne job, mais comme je te disais tantĂŽt, c’est vraiment dans ces parties-lĂ  que t’apprends des choses, mais que t'apprends aussi bon, ou tu dois mettre du temps, ou ton temps a plus en plus de valeur qu'Ă  d'autres endroits. Donc, je te dirais que ou je suis rendu maintenant, c'est que je mets beaucoup de temps, par exemple, dans la gestion de publicitĂ©s en ligne. Pis oui, j'trippe! Oui, c'est ce que je suis trĂšs fort dedans, mais maintenant, faut que je me retire. Faut que je me retire pour ĂȘtre capable de grandir Ă  un autre niveau ma business. Pis ça, c'est une chose qu'il faut apprendre rapidement dans cette business-lĂ . C'est de savoir quand se retirer et se positionner son temps oĂč tu sais que tu vas ĂȘtre capable de multiplier peut-ĂȘtre 5 Ă  10 fois ton retour. Et c'est sĂ»r. Il faut bĂątir une Ă©quipe. Une Ă©quipe, ça prend beaucoup de temps. C’est beaucoup d'essais-erreurs aussi avec des gens parce que y'a des gens tu penses que ça va ĂȘtre bon pis finalement, ça sera pas bon. Donc, faut que tu recommences. Pis une autre chose qui est vraiment importante, que j’ai trouvĂ© pis ça, c'est un cĂŽtĂ© le fun, j'te dirais, dans cette business-lĂ . C’est le cĂŽtĂ© d'instruction, mais pas d'instruction, mais de modĂ©liser ton plan, de l’enregistrer, d'enregistrer tout ce que tu fais, de systĂ©matiser disons. Pis aprĂšs ça, quand t'as cette partie-lĂ  c'est pas compliquĂ© t’as un nouvel employĂ©, tu lui donnes ça (ce package-lĂ ), il apprend pis il peut rouler ça. Donc, ça devient quasiment automatisĂ©. Donc, un petit truc...Tips n' tricks! À chaque fois que j'ai un nouvel employĂ©, qu'est-ce que je fais? DĂ©pendant de la job qui a Ă  faire, je pars Camtasia (C'est un logiciel qui te permet d’enregistrer ton Ă©cran), j'ai mon Skype Ă  cĂŽtĂ©. Donc, je lui parle. Et j'enregistre ma session avec lui directement. Puis je lui dis : Bon, ici, fat que tu crĂ©es, par exemple, un design pour un t-shirt. Ben, je lui dis : Bon, ben, voici comment tu fais pour faire ton design dans ton t-shirt. Ou tu vas chercher des idĂ©es! Bon, ben lĂ , j'ouvre, par exemple, les diffĂ©rents sites que j’utilise pour me donner de l'inspiration pis lĂ , j'y dis : Ben, voici comment tu dois faire. Voici les sites que tu dois utiliser. Voici ma procĂ©dure comment je fais. Pis tout ça est enregistrĂ© en vidĂ©o. Donc, si lui, premiĂšrement, il y a besoin d’un rappel, c'est facile! Il va voir le vidĂ©o ou si un nouvel employĂ© qui entre, ben, il peut prendre cette information-lĂ . Beaucoup plus facile Ă  l'entraĂźner, dans le fond, pour qu'ils puissent ĂȘtre capables de rĂ©pĂ©ter ce genre de truc-lĂ . Donc, c'est des trucs qu'on apprend, mais pour arriver lĂ , ça m'a pris beaucoup! Il a fallu que je prenne beaucoup sur moi pour dire : faut que j’arrive Ă  dĂ©lĂ©guer maintenant... parce que sinon, encore lĂ , tu peux pas arriver Ă  un facteur multiplicateur en revenus de cette façon-lĂ .

Olivier : DĂ©finitivement. C'est quelque chose d'aussi avec laquelle je suis en train de dealer personnellement. Qu'on va commencer Ă  regarder pour du monde pour nous aider avec le volet vidĂ©o. Parce que moi, j'ai pas une personne qui excessivement bonne en vidĂ©o pis les gens avec qui je fais affaire sont encore sont plus compĂ©tents que moi. Faque, pourquoi est-ce que j'hĂ©siterais Ă  leur dĂ©lĂ©guer ces parties-lĂ  ? Mais la façon qu'on est fait, on a comme un espĂšce d'orgueil mal placĂ© d'entrepreneur qu'on veut tout faire, qu'on veut que la business ce soit nous! Faque, la vidĂ©o, la programmation, le design, toutes les choses que ça pourrait ĂȘtre mieux fait par d'autres personnes. Le support, ben c'est sĂ»r qu'au niveau du français, je sais pas si c'est possible d'aller regarder dans aux Philippines, Malaisie, en Inde pour avoir du support en français?

Philippe : Je te dirais que ça, c'est un challenge, tu vois. C'est un petit peu ce qui m'a ralenti Ă  faire une entrĂ©e au Canada. Donc, cette annĂ©e, j'avais dans mon plan de rentrer en force au Canada, de m'Établir, d'avoir un site français, toute le kit! Parce que je veux vraiment offrir! Et il y a une trĂšs grosse communautĂ© de bikes au QuĂ©bec. On peut pas le dĂ©nier. C'est une des plus fortes en AmĂ©rique en Nord, mais dans le monde aussi! C'est tissĂ© serrĂ©. Puis, j'aimerais ça! Puis, on trippe aussi beaucoup sur ce style-lĂ . C'est tendance, etc. Y'a un marchĂ© ici, mais ce qui me retient prĂ©sentement, c'est ça. C'est une partie du support. C'est une partie de logistique. C'est une partie de ça. Donc, je dois quasiment rĂ©pliquer le mĂȘme modĂšle que j’ai quasiment Ă  la mĂȘme taille, mais pour le QuĂ©bec seulement. Mais ça va me coĂ»ter plus cher! Avec moins de personnes!

Olivier : Tu pourrais pas aller chercher la France en mĂȘme temps que le QuĂ©bec?

Philippe : Oui, ben, c'est lĂ  en fait! C'est lĂ  qu'on est en train de voir comment on peut se positionner entre la France et le QuĂ©bec parce que tu pars en France. PremiĂšrement, on vend en US partout dans le monde. Mais si on veut avoir quelqu'un chose Ă  faire quelque chose de trĂšs unique, va falloir au moins une boutique pour la France. Probablement mĂȘme avoir un centre de distribution pour la France, un support lĂ . Oui, mon support technique, par exemple, mon support virtuel, je peux l'avoir pour le QuĂ©bec et la France, mais y'a une grosse partie de la logistique que je pourrais pas rĂ©pliquer. Je travaille sur des solutions, des pistes d'idĂ©es, etc. Mais c'est pas encore lockĂ© in pour tout ça. Donc, il y a encore un challenge de ce cĂŽtĂ©-lĂ , mais disons que je veux avoir quelqu'un au support, ben lĂ , faut que je me retourne vers quoi? Un stagiaire? Faut que je me retrouve avec quelqu’un salaire minimum ou peut-ĂȘtre Ă  temps partiel? Dans tous les cas, c’est sĂ»r que ça va coĂ»ter plus cher que ce que ça me coĂ»te, mais pour ça, faut que je justifie avec des revenus qui vont venir. Si la personne, je donne un exemple, si la personne, je la paie 35 - 40 000$ par annĂ©e. Puis au QuĂ©bec, je sais pas si au QuĂ©bec, je gĂ©nĂšre peut-ĂȘtre juste300 000 $ de ventes. J'ai 45 000. Est-ce que le 45 000 va couvrir le 300 000 de ventes lĂ  ? Il y a beaucoup de questions. Est-ce que le retour sur investissement va ĂȘtre vraiment lĂ  ou pas? Donc, ça c’est un gros point d'interrogation! J’ai encore beaucoup de d’études Ă  faire de ce cĂŽtĂ©-lĂ , mais Ă©ventuellement, c'est sĂ»r que je me vais me positionner ici aussi pis c'est sĂ»r que la France, on vend dĂ©jĂ  en France on vend dĂ©jĂ  pas mal et en Europe. Donc, c’est sĂ»r il va falloir que je trouve un modĂšle qui se tient bien, qui va ĂȘtre facile Ă  gĂ©rer de ce cĂŽtĂ©-lĂ . Ça, c'est certain, mais pour l’instant comme on dit. Pour les gens, si on parle pour les gens qui nous Ă©coutent. Probablement qu'il va falloir que vous regardez dans votre entourage, dans le fond, qui parlent français, qui seraient intĂ©ressĂ©s de faire peut-ĂȘtre du temps partiel Ă  contrat ou s'il y a pas des agents virtuels qui sont francophones. Mais c'est sĂ»r dans tous les cas, ça vaut toujours vous coĂ»ter plus cher que la Philippines, la ThaĂŻlande, l'Inde, etc. Donc, je sais pas quel point Ă  quel niveau ça va devenir rentable pour vous, mais dans tous les cas, ça va vous prendre ça. C'est certain. Faque, va falloir faire des bons calculs pis vu que chaque business est diffĂ©rente, c’est difficile pour moi de donner l'heure juste lĂ  -dessus.

Olivier : C'est sĂ»r que dans un contexte d'entreprise de vente en ligne ou est-ce que c'est un produit physique pis c'est pas un service, je suppose que ça simplifie beaucoup les choses Ă  cause que tu peux avoir une FAQ ou est-ce que ton assistant virtuel vaut lire la FAQ, les trois quarts des questions peuvent ĂȘtre rĂ©pondues quasiment avec un template.

Philippe : Pour des vidĂ©os aussi. Des vidĂ©os en FAQ aussi ça peut trĂšs bien. Je pense qu'il y a des alternatives crĂ©atives qui peuvent se faire le temps de trouver quelqu'un. Mais moi je te dirais que aussi depuis qu'on amis le support live chat et le tĂ©lĂ©phone et mĂȘme du cĂŽtĂ© anglophone, je te dirais que pour nous, ça l'a eu une meilleure perception du client, puis on a fait plus de ventes aussi grĂące Ă  ça. Parce que ça l'a le sentiment de trust, de confiance

Olivier : Ouais, nous aussi quand on appelle les gens directement instantanĂ©ment, sont comme : Oh my God! Y'a quelqu'un qui prend le temps de composer mon numĂ©ro et de m'appeler instantanĂ©ment! Cette personne-lĂ  on l'a convertie en fan! C'est sĂ»r que ça prend beaucoup de temps. Faut avoir l'Ă©quipe pour ĂȘtre capable de faire ça, mais quand t'as cinq minutes d'appeler directement les gens. Non seulement, ça te permet de parler directement avec la personne pour savoir qu'est-ce qu'elle aime, pourquoi qu'elle achĂšte de toi? Y'a tu des choses... Ça donne du customer inside vraiment bon, mais c'est sĂ»r que tu peux pas faire non plus que ça dans toute ta journĂ©e. J'ai Ă©tĂ© voir la confĂ©rence de Microsoft qui Ă©tait au Web Ă  QuĂ©bec cette annĂ©e et le gars avait parlĂ© de quelque chose d'assez intĂ©ressant. Je veux juste de partager rapidement. Tu pourras regarder aprĂšs. Ça s'appelle Q&Amaker.ai. C'est une intelligence artificielle ou est-ce que tu mets ta section Q&A de ton site web lĂ -dessus et lui en ChatBot, il va dĂ©tecter et va essayer de matcher les questions des gens avec ton Q&A pour ĂȘtre capable de rĂ©pondre de façon intelligente et s'il trouve pas la rĂ©ponse, ben lĂ , aprĂšs ça, tu peux dĂ©lĂ©guer Ă  quelqu'un au support.

Philippe : Wow! *rires* Ça, c'est la joie de l'intelligence artificielle, hein?

Olivier : Ouais, Ă©coute, derniĂšre question : j'aimerais qu'on fasse un petit pivot dans l'entrevue parce que t'es un gars vraiment fort en Facebook Ads. J'adore la publicitĂ© Facebook! C'est un de mes dadas aussi. Ma business, c'est quasiment juste montĂ© lĂ  -dessus. Faque, j'aimerais ça qu'on en parle encore un petit peu puis, quitte Ă  ce qu'on fasse un segment exclusif dans le sens, un Ă©pisode juste là–dessus qu'on va se splitter ça en deux pour fermer l'espĂšce de... l'histoire de Goth Rider. Est-ce que t'as une anecdote ou en histoire Ă  conter que t'aimerais ça partager avec l'audience, qui est un peu ludique?

Philippe : J'ai pas vraiment d'histoire spĂ©ciale. J'essaie de me rappeler comme ça... Écoute, il y a toujours des histoires. Il y a toujours des histoires pis je peux t'en conter des belles pis des pas pires! Mais je pense qu'une histoire, de façon gĂ©nĂ©rale, dans les e-commerces, c'est pas que c'est pas nĂ©cessairement, c'est pas Wow! ou positif. Je sais pas. Je peux mĂȘme pas si c'est nĂ©gatif, mais t'as toujours des drĂŽles d'histoires! Donc, en voilĂ  une, en fait, qui est une cliente qui achĂšte chez nous et cette cliente-lĂ , dans le fond, elle trippe sur ce qu'ont fait, nos communautĂ©s, etc. Et elle achĂšte un produit. Malheureusement, ce produit, ça arrive des fois, il est non fonctionnel. Il est cassĂ© en arrivant. Donc, la madame un peu fĂąchĂ©e. Écoutez, c'est nous qui l'ont envoyĂ©. C'Ă©tait beau. Des fois, ça peut arriver USPS que ça brise pour X ou Y raison. Pas de problĂšme! Je dis : Ben gardez-le, on va vous en envoyer un autre. On lui en renvoie un autre. La madame n'est pas contente encore. Le produit est numĂ©ro un mais lĂ , elle dit : Ben, Ă©coute, j'ai reçu, mais je pense que je devrais ĂȘtre dĂ©dommagĂ©e quand mĂȘme. J'aimerais ça avoir une carte-cadeau. OK, y'a pas de problĂšme. On va vous donner une carte-cadeau. Faque, on lui donne, je pense que c'Ă©tait 20$, quelque chose comme ça. Donc, vous pouvez vous racheter qu'est-ce que vous voulez. Mais lĂ , la madame, elle achĂšte encore quelque chose d'autre, on lui envoie, la madame est pas contente encore! Elle dit : La bague, a fitte pas vraiment Ă  mon doigt! Ben, l'avez-vous mesurĂ©? Pouvez-vous nous certifier que c'est pas la bonne grandeur? Ben, Ă©coutez, pas de problĂšme avec ça! Nous, souvent, ce qu'on fait c'est qu'on essaie d'Ă©viter les retours inutiles. Donc, les gens, des fois, qu'ils gardent le produit, ça nous revient souvent moins cher que de repayer le shipping et tout ça. J'y dis : Ben, Ă©coute gardes-la! Tu peux l'offrir quelqu'un d'autre. On va t'en offrir une autre. Mais quand on lui offre quelque chose, la madame n’est pas encore contente!! Et ça se finit qu'on lui dit : Écoutez, on vous a donnĂ© une carte-cadeau. On vous a renvoyĂ© les choses, etc. Et on voudrait bien vous aider plus, mais si vous n'ĂȘtes jamais satisfaite ben, on peut pas faire grand-chose. Ben, la madame Ă©tait encore fĂąchĂ©e et elle nous a – comment je peux dire ça?... Elle nous a menacĂ©, nous traĂźner devant la BBS au service du coin, au shĂ©rif du coin aussi. Disant qu'on faisait du scam, mais Madame, on vous a donnĂ© tout ce que vous vouliez! À quelque part, je suis pas le seul dans cette situation. J'ai beaucoup d'amis qui font du e-commerce qui ont des situations similaires, mais Ă  quelque part, Ă  un certain moment donnĂ©, ce qu'on se rend compte, c'est que tu peux pas satisfaire tout le monde et tu peux pas satisfaire mĂȘme les gens qui sont pas satisfaits. T'auras beau vouloir les aider et malheureusement, y'a du monde qui sont juste pas fait pour toi. Faque, la morale de cette histoire, c'est que nous, on l'a banni de notre groupe on l'a supprimĂ© de la email list et merci bonsoir! Parce que aussi que ce que ça fait, c'est que ça engendre malheureusement beaucoup de temps et d'Ă©nergie surtout dans le support, de nous-mĂȘme aussi. Et c'est juste un mauvais fit. C'est juste un mauvais fit, c'est pas notre bon client peut-ĂȘtre aussi que elle, c'est pas un bon fit avec nous de son cĂŽtĂ©. Ça lui prend peut-ĂȘtre d'autre chose. Donc, c'est des choses qui arrivent malheureusement. Mais ça, c'est le genre d'anecdotes qui va probablement vous arriver si vous faites du e-commerce, Ă  diffĂ©rents types de niveaux. Nous, on essaie d'ĂȘtre le plus d'ĂȘtre le plus aidant possible, plus transparent avec nos clients, d'ĂȘtre plus rapide, mais c'est pas toujours le cas non plus. Aujourd'hui, une autre problĂ©matique que je vais ramener, c'est qu’on livre les choses, je te dirais en dedans cinq Ă  sept jours. Il y a des produits exclusifs qui prennent plus de temps 14 jours, mais on avertit toujours le monde, par exemple. Mais aujourd'hui Ă  cause d'Amazon, ils peuvent livrer en deux jours, les gens commencent Ă  ĂȘtre habituĂ©s, commencent Ă  ĂȘtre habituĂ©s de recevoir leurs trucs instantanĂ©ment et malheureusement, toutes les business peuvent pas ĂȘtre Ă  la vitesse d'Amazon. Ils peuvent pas ĂȘtre Ă  leur vitesse parce que ça marche pas soit avec leur modĂšle d'affaires, soit que ils n'ont pas la capacitĂ©. Pis pourquoi lĂ  ? Je me ramasserais un stock de fou si le 3 quart, je ne suis pas capable de les passer juste pour faire plaisir aux clients aussi. Faque. faut que t'arrives Ă  balancer entre tout ça et et ça, aujourd'hui, moi, je le vois de plus en plus. Je vois que pis nous, on travaille beaucoup pour amĂ©liorer mĂȘme notre rapiditĂ©. On aimerait ça que tous nos produits arrivent en bas de 7 jours, mais c'est pas toujours le cas, mais on voit que les gens veulent avoir leur truc le plus vite possible. S'ils peuvent l'avoir hier, ils vont ĂȘtre encore plus contents. On le comprend et on le sait! Mais malheureusement, c'est pas le cas. Mais Amazon exerce une pression incroyable surtout toutes les boutiques e-commerce en ce moment Ă  cause de ce qu'ils offrent. Pis c'est l'fun, c'est trĂšs cool, mais comme je dis, malheureusement, c'est pas une rĂ©alitĂ© puis les gens, va falloir quand mĂȘme qu'ils s'habituent que chaque magasin va avoir encore leur façon de faire, mais tant que ça reste dans un dĂ©lai raisonnable. Ça. c'est vraiment trĂšs important.

Olivier : Le 2-day shipping, c'est au Canada. Aux États-Unis. je pense qu'ils ont le same-day shipping Amazon. C'est incroyable comment c'est rapide! Ça n'a aucun bon sens! Je pense que si t'es un membre Amazon Prime, c'est pas 2-day shipping, c'est next-day shipping aux États-Unis.

Philippe : T'as le next-day shipping, t'as le 2-day, t'as le mĂȘme jour. Je sais que je pense Ă  Orlando, ils ont un programme maintenant avec Uber. Donc, si le produit, ils l'ont dans ta rĂ©gion, Uber va chercher le produit et vient te livrer directement dans les heures qui suivent. Donc, c'est assez hallucinant.

Olivier : Question rapide : Je pense que c'est ça! Est-ce que tu as déjà croisé quelqu'un qui avait qui avait ton linge sur le dos dans la rue?

Philippe : Non parce que comme je dis, on ne vend pas beaucoup au Canada ! *rires* Faudrait que je tienne surtout au Texas pour voir ça parce qu'on voit pas mal ça au Texas et en Californie. Mais oui, si je passais plus mon temps, y'aurait peut-ĂȘtre des chances que je vois mon monde avec un de mes produits sur lui! Ça, c'est possible!

Olivier : C'est dĂ©jĂ  la fin de la premiĂšre partie de l'entrevue! Revenez-nous voir la semaine prochaine pour la suite! Si vous avez apprĂ©ciĂ© cet Ă©pisode, partagez-le Ă  quelqu'un qui a un commerce en ligne ou qui souhaite se lancer un commerce en ligne et si vous voulez gagner des points bonus, allez-nous laisser un commentaire honnĂȘte sur iTunes! Un systĂšme de rĂ©fĂ©rencement et plus qu'on a de commentaires, plus qu'ils abordent de gens qui vont dĂ©couvrir ce merveilleux podcast! Alors, sur ce, je te souhaite de passer une excellente journĂ©e et on se dit Ă  la semaine prochaine!

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