LES BUNKERS

En conclusion, écrivez des introductions captivantes! Comment? Trop facile…

Vos jours sont comptés, vous pouvez voir les graines au fond du sablier...

Je déconne! Enfin peut-être pas. Parce que si vous pensez qu'il suffit de bien écrire pour vous imposer sur le web, alors effectivement, votre avenir digital est réduit comme une peau de chagrin.

Vous ne vous êtes jamais demandé ce qui différencie un post qui vous colle à la peau d'un autre pour lequel vous ne perdriez même pas 10 secondes de votre vie pour en lire le contenu? Moi j'y pense à chaque instant...

Un bon article, qui sert vraiment votre stratégie de contenu et qui se lit comme on sirote un bon cocktail, est un mélange enivrant entre une idée forte et un texte pétillant. Partons du principe que vous avez un message à partager au monde... faut-il encore l'écrire de manière intéressante!

J'avais déjà  creusé le sujet quand j'avais ouvert la porte de La Tranchée et il s'est avéré que vous aviez reçu l'article de manière chaleureuse. Tout d'abord, merci. Mais pour tout vous dire, je trouve maintenant qu'il manque quelque chose. Plus précisément: un début qui bouscule.

Reprenons l'image sablier. Quand on lit un article, bien sûr on le parcourt ligne après ligne. Mais ce qui nous marque vraiment, ce qu'on retient, ce qui provoque une émotion, c'est l'intro. La conclusion permet de faire durer cet état. Le milieu sert de démonstration logique.

Nous ce qu'on veut, et je suis certain que vous me suivrez sur ce point, c'est une idée qui bouscule. La raison, c'est bien, mais ce n'est pas ce qui pousse à l'action. On passe à l'action quand se déclenche un déclic, à la suite d'une phrase choc ou d'une histoire poignante.

Alors, comment écrire un article agitateur? Un contenu canaille? Un post provocateur? En suivant la structure du sablier:

James Altucher disait qu'il faut saigner dès la 1ère ligne. Ma foi, pourquoi pas! Ce qui est certain, c'est que vous voulez connecter votre interloculecteur (nouveau mot pour catégoriser un interlocuteur qui a votre texte sous les yeux mais qui n'est pas encore actif dans sa lecture) et votre histoire...

Ce que je vous propose aujourd'hui est très simple: une formule d'introduction pour transformer votre article un peu gnangnan - désolé mais c'est vrai quoi! - en article qui fait sursauter les neurones et fondre les coeurs.

C'est un peu comme si votre introduction passait de ça à ça...

Une introduction magnétique en 3 étapes épatantes

Je sais que vous savez...

Qu'un bon titre, c'est la condition sine qua non d'un article vu.

Que si vous le partagez sur les réseaux sociaux, il vous faut une accroche, une tournure de phrase, une joute verbale à faire pâlir les poètes de ce monde.

Mais ce n'est pas tout! Il vous faut encore un petit ingrédient avant d'engager véritablement le lecteur. C'est une intro qui l'invite à mettre les pieds dans l'ascenseur émotionnel. Tout ce que vous avez fait avant, c'est de le convaincre à appeler l'ascenseur, à appuyer sur le bouton. Là, il doit encore placer son corps entier entre les 4 petites parois de votre ascenseur émotionnel. Suite à quoi, c'est parti!

Je vous rassure, aucun besoin d'annoncer à vos lecteurs que leurs jours sont comptés. Au contraire même, je vous déconseille de commencer votre texte par une phrase généraliste du genre... Sauf si elle est assez forte pour retenir l'attention de celui qui vous lit. Parce qu'il faut bien comprendre une chose toute simple: le but du 1er paragraphe est de faire en sorte que le 2ème soit lu. En ce sens, le 2ème paragraphe est écrit pour que le 3ème soit lu, etc, etc. Jusqu'à la fin de la copie.

Bon...

On a vu qu'une 1ère phrase poignante peut être sympa, mais représente un exercice périlleux et loin d'être essentiel. Ce qui est, en revanche, capital, c'est de parler aux désirs du lecteur. Je n'ai pas dit aux besoins, mais bien aux désirs.

La littérature francophone sur le sujet peine encore, étonnamment, à différencier les deux. Pourtant, le taux d'engagement alloué à un besoin aura tendance à se réduire au minimum alors qu'il sera maximum pour un désir. Pour moi, voici la différence entre les deux.

À un désir correspond forcément un problème, un obstacle, une angoisse. Cette dernière, évoquez-la dès le début!

Vos articles ont un taux de rebond aussi élevé que la dette publique des USA? Les internautes quittent vos pages plus vite qu'Usain Bolt court les 100 mètres? À ce stade, vous vous dites sûrement que vous avez déjà lu 10 articles sur le sujet, vous avez déjà soigné votre titre...

Mais est-ce que quelqu'un vous a déjà dit que le problème se trouvait dans votre 1ère phrase?

"Bah oui mes articles personne ne veut les lire... mais effectivement j'ai déjà parcouru je ne sais même plus combien d'articles de pseudo rédacteurs qui me conseillent mille trucs... ah! Effectivement... la 1ère phrase... je n'y avais jamais pensé!"

Bon d'accord, ce monologue se déroule dans la tête du lecteur parfait, mais je sais que vous êtes un lecteur parfait. Ils existent, quand on écrit bien.

Présentez un bénéfice

La promesse d'un bel été tout entier, coquillages et crustacés... plonger sous le drap turquoise et se retrouver sous l'eau, sans d'autres bruits que celui de la paix retrouvée. Sortir de l'eau et sentir les rayons du soleil réchauffer, puis détendre, enfin surchauffer sa peau. Et étancher sa soif de vivre d'un cocktail dont les gorgées se calent sur le rythme d'une musique d'ambiance...

Un bénéfice, c'est une mise en scène idéale.

La caractéristique de cet article est de traiter de l'introduction et de la conclusion d'un article, il est composé d'environ 1,500 mots et il est écrit noir sur blanc.

Son bénéfice, c'est de vous donner les clés pour faire de votre plume un mégaphone. Écrivez, résonnez, attirez.

Lorsque vous parvenez à inviter votre lecteur à danser avec vos mots, son cerveau se relaxe et il boit littéralement chacune de vos paroles. Il vit votre texte, il le fait sien, il le partage à son monde. Pour ça, vous n'avez que 8 secondes à disposition...

Rassurez votre lecteur, vous avez une solution simple

"Et allez, encore un article à 1,500 mots à lire! J'ai bien compris qu'il pouvait répondre à un obstacle m'empêchant d'obtenir ce que je veux. Mais est-ce que j'ai la capacité de le comprendre ? Est-ce que je ne vais pas perdre mon temps? Est-ce que l'effort en vaut la peine? Est-ce que..."

Non mais bien sûr que vous n'allez pas le dire comme ça, faut y mettre les mots.

Avec ma méthode en 3 étapes, 8 secondes, c'est aussi le peu de temps dont vous aurez besoin pour imaginer l'intro la plus catchy de l'histoire de l'introduction. 3 étapes aussi simples que claires. Et bien sûr efficaces! Votre nouvelle plume clouera le bec à votre ancienne façon d'écrire!

Finalement, un bon rédacteur, comme un bon écrivain, ne se contente pas de dessiner de beaux mots sur une page blanche. Non, il les rend vivants et les fait se rencontrer avec un lecteur, emmène ce dernier loin de son monde, un moment en tête-à-tête, un 1er rendez-vous Tinder.

Une bonne plume est dotée d'une bonne oreille...

Votre article est écrit avec votre interlocuteur, comme le mien l'a été avec vous.

Si vous souhaitez recevoir plus de tips comme celui-ci, suivez-moi sur La Lettre du Copywriter. Je vous réserve une surprise franchement incroyable (la seule version française d'un des livres marketing les plus demandés... décidément, je n'arrive pas à garder les secrets!)

Loris Colantuono

Marketeur de métier, anthropologue dans l'âme.

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