LES BUNKERS

Comment écrire un best seller avec Jules Marcoux: le secret derrière ses 60K copies vendues!

Ressources discutées:

Qui est Jules Marcoux?

Jules est mon bon ami et il est descendu spécialement de Québec pour prendre un scotch et parler de nos plans de domination mondiale.

La raison pour laquelle il est sur le set de tournage est que j'en ai souvent parlé dans mes précédents podcasts. Il n'y a pas beaucoup de marketeurs qui ont réussi à leverage un livre comme Jules l'a fait avec son livre, Le Marketing Blueprint. Il en a vendu 60 000 copies en utilisant des influenceurs. Ceci étant dit, le marketing influenceur ne s'applique pas seulement aux livres, mais à plein d'autres produits.

Avec les influenceurs, ça vend très bien pour une transaction à 75-100$. Ça dépend toujours du produit, de la relation que les gens ont avec le produit, etc.

La raison pour laquelle on va parler du livre dans ce podcast, c'est qu'on a beaucoup de gens qui nous suivent qui veulent écrire un livre. Donc, on va parler de: 1- est-ce que c'est financièrement intéressant 2- le processus, la démarche.

Rédiger un livre, aspect finances

Jules ne dit jamais combien il a fait avec son livre, mais il peut dire combien Amazon a fait avec ça. Le revenu généré par Amazon, c'est 1,2 million US. C'est énorme, mais au final, il ne reste pas beaucoup de ça. C'est du brand building, au bout de la ligne même si tu ne fais pas des millions avec ton livre. Ça amène des upsells, tu vas pouvoir vendre des services de consultation, des ebooks, bref, autre chose.

Si tu veux être auteur, si tu veux vivre de ça, selon Jules, ça ne peut pas être ton seul revenu.

Quand on regarde ça au Québec, il n'y pas énormément de gens qui vivent de la rédaction d'un livre.

Il faut vraiment persévérer, ça se peut que ça ne fonctionne pas dès le début.

Processus de création d'un livre

Quand Jules a écrit le livre, il avait 20 ans. Ça lui a pris 6 mois. Jules a fait de la musique depuis qu'il a 16 ans. Il faisait du rap québécois. Il a fait le spectacle de la St-Jean-Baptiste, Carnaval de Québec, etc.

C'est grâce à ça qu'il a été en contact avec le marketing. Il a apprivoisé Facebook, YouTube, etc. sur le tas avec la musique. Il s'est tanné de faire de la musique, il n'y avait pas le marché pour s'épanouir là-dedans. Il a commencé à faire des événements dans les bars.

Ensuite, il s'est dit: si j'ai fait du marketing avec ma musique et avec les bars, je pourrais peut-être aider les business avec de la consultation. Suite à ça, il a écrit son livre.

Son livre est écrit en anglais, mais il est francophone de base. Il s'est toujours senti comme un imposteur, mais il ne faut pas. Tu vas toujours te sentir comme ça, ce n'est jamais le bon moment.

Il s'est dit: je vais faire une thèse d'université, mais pour moi-même.

Pourquoi écrire en anglais plutôt qu'en français?

Quand il a commencé à bâtir son audience sur Instagram, il a remarqué qu'il n'y avait pas beaucoup d'influenceurs québécois. Dans le marketing, les influenceurs étaient plutôt du côté anglo. C'est pourquoi il a privilégié l'anglais.

Quand il a lancé son livre, il avait 30 000 followers sur Instagram. Il s'est dit, si j'en vends à 10% des gens, ça serait 3000 copies.

La première journée, il a vendu 4 copies. C'est là que tu réalises à quel point c'est difficile de faire sortir la carte de crédit des gens. Tu penses que parce que c'est toi, tu as investi beaucoup de temps, tu as un bon produit, etc. ça va être facile. Mais les gens s'en foutent de tes efforts. Ils ne sortent pas la carte de crédit pour ça.

Ses attentes étaient très hautes, au début ça été très difficile, mais après ça les ventes ont surpassées ses attentes parce qu'il a décidé de continuer.

C'est une chose de faire en sorte que les gens cliquent sur «j'aime», donnent leur email, mais c'est une autre chose de leur faire sortir leur carte de crédit.

Oui, ton audience c'est un accomplissement, mais tu dois en faire quelque chose avec ça!

Les étapes

Sur 6 mois, durant 5 mois il écrivait à l'intérieur de sa tête. C'est-à-dire de faire des recherches et un bon plan. Fais comme si tu écrivais ton livre en bullet points. C'est comme une table des matières. C'est correct de prendre son temps pour faire le plan.

Et après, pendant 1 mois il a rédigé non-stop. Tu sais tellement clairement ce que tu vas écrire dans chaque chapitre que ça se fait super bien.

Tu dois être dans un bon flow. Ta créativité doit être là. Je dis toujours que mes meilleures idées je les ai dans la douche. Parce que tu n'as pas ton téléphone.

Une bonne manière de s'inspirer est de lire d'autres livres. Après ça, quand tu dors, quand tu ne fais rien, les liens vont se former.

Souvent, les gens se disent: je ne veux pas copier une autre livre. Mais sache que tu dois partir de quelque chose. C'est correct de partir de d'autres sources. De toute manière, ça va passer dans ta tête et sortir d'une autre manière.

Petit truc: ça va t'aider à ta rédaction de lire un bon livre de fiction. C'est le story telling qui va faire en sorte que les gens se rappellent de toi.

Mon auteur préféré de tous les temps, c'est Malcom Gladwell.

C'est correct de s'inspirer, mais en même temps, ça ne doit pas te faire peur de ne pas être à la hauteur. C'est correct de se dire: je ne suis pas capable d'écrire ça aujourd'hui, je vais passer à autre chose et revenir.

Moi, la manière que j'ai monté le livre, c'est que chaque chapitre est un article de blog. Les gens peuvent ensuite le télécharger contre une contribution (ou non).

Le fait d'avoir des gens qui lisent tes premiers chapitres te permet de t'aligner sur la rédaction des chapitres suivants.

Pour faire un wrap-up:

Jules a décidé d'écrire lui-même son livre, a fait le design, la mise en page, bref de ne pas passer par un éditeur.

Il a ensuite utilisé Create Space pour s'auto-publier sur Amazon.

C'est tout. C'est pas compliqué d'écrire un livre, ce qui est plus ardu, c'est de le vendre! Une fois que tu le publies, la job commence.

Il y a des livres qui ont 150 ans et qui se vendent encore. Tu dois donner de l'attention à ton livre chaque jour, il va te suivre toute ta vie.

Ce n'est pas nécessairement mauvais si ça prend du temps, ça fait que tu te crées des bonnes bases.

90% des livres sur Amazon vendent moins de 50 copies.

4 copies de vendues...

À partir du moment où Jules a vendu 4 copies, il s'est dit qu'il faut que ça change.

Avec le marketing, tu ne sais jamais ce qui va marcher. Tu ne peux jamais dire que tu connais le marketing. Tu peux connaitre le processus en arrière du bon marketing, tu peux être un bon marketeur.

Il a fait des publicités, ça ne fonctionnait pas bien.

Il avait vu passer un livre sur Instagram. Il a contacté une page qui avait 3 millions de followers sur Instagram. Ils lui ont répondu qu'ils publiaient son livre sur leur compte Instagram pour 100$. Il s'est donc dit: LET'S DO IT!

24 heures plus tard, il avait vendu 25-30 copies. C'était quand même rentable. Il s'est donc dit, il y a quelque chose à faire. Il a demandé 50 publications à 75$ par publication. Il était tannant, mais ça ne lui dérangeait pas. C'est comme ça qu'on vend. Tu veux être devant eux tout le temps.

Il trackait, analysait, testait pour voir ce qui était le plus rentable.

Au bout de la ligne, il ne s'est pas trop compliqué la vie. Il a vu que les influenceurs ça fonctionnait bien, alors il a poussé ça.

C'est fou le nombre de copies qu'il est encore possible de vendre quand on y pense...

Et Amazon dans tout ça?

Un moment donné, quand Amazon voit que tu vends, ils vont te mettre de l'avant.

Ils n'ont pas peur d'investir pour t'aider. Ils vont mettre ton livre en rabais, faire des publicités, le mettre à la une, etc.

Jules pense même qu'Amazon a, à un certain moment, perdu de l'argent en vendant son livre.

Quand tu crées un engouement sur cette plateforme-là, Amazon vont te mettre de l'avant.

Oui, tu as moins de données que si tu vendais sur ta propre plateforme, mais ils ont un bassin de consommateurs énorme.

Jules a aussi essayé de vendre via Gumroad. Il a vendu près de 6000 copies. Il donnait une bonne commission à des influenceurs, donc il n'a pas fait beaucoup d'argent avec ça, mais ça lui a permis de récolter les emails. Parce que sur les 60 000 copies vendues depuis le début sur Amazon, il n'a pas les courriels...

Il y a tellement que tu peux bâtir autour de ton livre. Il y a un audiobook, un cours, des vidéos, un blog... Il n'y a pas de limite.

Brand building

Jules a aussi testé les publicités Facebook, mais ça ne convertit pas super bien. Surtout qu'il n'a pas les statistiques de conversion d'Amazon. Mais, il pourra booster un article de blog. Il est beaucoup dans le brand building actuellement.

Il n'est pas le meilleur côté marketing technique, mais l'important c'est d'essayer des trucs.

Quand tu as une bonne brand, ton coût par conversion est ridiculement plus bas qu'une brand que les gens ne connaissent pas.

Si les gens te font confiance, la moitié de la job est fait.

Il faut bâtir des bases solides. Avoir de la crédibilité.

Il faut regarder l'ensemble parfois. Pas chaque élément individuellement.

Oui, telle pub va faire la conversion. Mais la personne t'a probablement suivi ailleurs avant, lu des articles, etc. C'est pas seulement cette pub là, c'est tout ce qui vient avec.

Projets actuels

Actuellement, Jules est directeur marketing et actionnaire pour une plateforme en ligne, Outgo.com.

Et il travaille sur son site web, julesmarcoux.com et fait quelques consultations.

Son prochain livre est dans une phase embryonnaire et il veut le sortir d'ici la fin 2018.

Les meilleurs moments

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