LES BUNKERS

Les 3 piliers du succès selon Serge Beauchemin.

Concours! Courez la chance de gagner 150 vidéos de coaching avec Serge Beauchemin.

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Le gagnant sera pigé au hasard le 1er Janvier à midi. Il sera contacté par Instagram.

Ressources discutées dans le podcast:

Lorsque j’ai commencé mon podcast, j’avais une liste d’individus que je voulais rencontrer.

Et aujourd’hui, j’ai l’immense bonheur d’accueillir avec moi un entrepreneur que je respecte beaucoup pour sa transparence, son sens éthique incroyable et j’ai nommé, Serge Beauchemin.

Qui est Serge Beauchemin?

Serge a lancé son entreprise en 1987. Il avait 22 ans et 40$ en poche. Il faisait la revente de logiciels.

Pour découvrir comment Serge a fait grossir cette entreprise-là, je vous invite à écouter la conférence qu’il a donnée à l’école d’Entrepreneuriat.

Cette entreprise a été vendue en 2005 et le chiffre d’affaires était de 75 millions de dollars.

Depuis une dizaine d’années, Serge s’est beaucoup impliqué dans la sphère entrepreneuriale. Il s’implique au HEC, dans l’Oeil du Dragon comme ange investisseur et plus récemment, il a lancé Alias Entrepreneur.

C’est une communauté en ligne et hors ligne. La façon d’aborder l’entrepreneuriat se rejoint dans les valeurs, mais qui est différente dans le contenu.

Il y a des synergies à faire entre les deux entreprises.

En ligne, Serge propose 1 capsule par jour pendant 150 jours, où il partage ses connaissances, ses acquis.

De plus, il coanime l’émission Moment Décisif à V Télé avec Kim Rusk.

Est-ce que c’est juste de dire que tu t’es donné comme mission d’encourager ou de démocratiser le monde des affaires dans la culture au Québec.

Ça fait partie des ambitions personnelles de Serge que de contribuer à faire une différence.

Là où il pense qu’il peut faire une différence, c’est dans l’âme entrepreneuriale.

La carrière politique est une façon de faire une différence, mais pas la bonne pour Serge.

Selon toi, quel est le rôle de l’État dans le développement de l’entrepreneuriat?

Il y a différents angles que l’État doit jouer. Le premier serait l’encouragement. De stimuler l’entrepreneuriat par l’implication.

Beaucoup de gens jouent au niveau de l’entrepreneuriat et le gouvernement aurait soutenir et encourager financièrement ces initiatives-là.

Serge pense aussi que le gouvernement aurait avantage à simplifier les processus. C’est très très compliqué pour une petite entreprise de démarrer et de faire son reporting au gouvernement. L’État n’a pas conscience de comment elle est exigeante, que ce soit au niveau du reporting de la TPS, TVQ, DAS, retenues à la source, les T4, T5, bref toute sorte de formulaires que si tu ne remplis pas à temps, tu es pénalisé.

Et techniquement, l’entrepreneur fait ce travail gratuit. Tu n’es pas payé par l’État pour faire tout ce travail-là. La seule redevance est un break fiscal sur tes impôts, mais si tu fais sous 250 000 ou 300 000$, tu payes les mêmes impôts.

C’est une très lourde charge sociale que l’État exige aux entrepreneurs.

Déjà, la plupart des entrepreneurs se débattent pour survivre, ils doivent être au courant de tous les formulaires à remplir et le gouvernement n’est pas de leur bord. C’est très complexe et il ne va pas se gêner de pénaliser si les choses sont mal faites.

Le gouvernement aurait avantage à démocratiser le langage, mais aussi à éduquer les jeunes. Une éducation où les valeurs entrepreneuriales seraient prônées.

Dans notre société, on valorise beaucoup d’argent, mais on ne parle pas de comment on a acquis cet argent.

On ne travaille pas assez sur les valeurs fondamentales. On n’en parle pas du comment. Les valeurs fondamentales entrepreneuriales, c’est d’aider les autres, s’impliquer dans sa communauté, faire le juste profit, faire de l’argent en respectant les lois, sa communauté…

Ton livre préféré, et de loin, est The Four Steps to the Epiphany. Quand tu penses à ce livre-là, qu’est-ce qui te vient en tête?

Ce que Serge aime beaucoup de Steve Blank, c’est que toute sa pensée stratégique est appuyée sur le développement de la clientèle.

La chose la plus importante de tout projet d’affaires, c’est le client. Tu existes pour rendre service à quelqu’un quelque part.

Donc toute la philosophie d’orienter tes produits autour de la satisfaction de tes clients, c’est le coeur de sa pensée stratégique.

Acheter le livre sur Amazon.

Concrètement, comment est-ce que ce livre a informé tes décisions d’affaires?

C’est quelque chose que Serge pensait déjà avant de lire le livre.

Par contre, il n’avait pas mis de mots sur ces concepts. Tout est basé sur l’humain, comment ça marche le cerveau humain, sa capacité à distinguer des éléments…

Quand tu te poses ces questions-là, tu comprends mieux comment ça marche l’être humain et ensuite tu peux influencer ta conquête et ton branding.

On donne souvent des conseils généraux aux entrepreneurs, sans égard à son parcours entrepreneurial, comme s’ils étaient tous à la même place.

Lorsque ton entreprise change de phase, de stade, tu ne le sais pas. Mais si tu recevais un mémo à ce moment-là, ça ressemblerait à ceci (extrait de cet article de blog, au point 4):

“Bonjour Olivier,

Je suis vraiment désolé de t’apprendre qu’on n’aura plus besoin de tes services parce que le poste que tu occupes présentement dans ton entreprise n’existe plus. Ton entreprise non plus n’existe plus.

Ceci étant dit, j’ai une bonne nouvelle pour toi. Tu viens d’être engagé dans une nouvelle entreprise qui s’adonne à avoir tous les mêmes employés que l’autre d’avant. Et, cet emploi-là, tu l’as déjà depuis quelques mois et tu es en train d’échouer lamentablement.

Heureusement pour toi, toutes les stratégies et tactiques que tu as développées dans ton ancien emploi qui faisaient en sorte que tu étais compétent ne fonctionnent plus.

Bonne chance!”

3 secrets de Dragon pour avoir du succès

1- Customer development.

Le développement de la clientèle. En start-up, les gens pensent qu’ils peuvent suivre une recette et que ça va fonctionner. L’exécution est différente pour chacun selon la catégorie, le marché, etc.

Pour certains ça va être le market fit. De perfectionner ton produit au max. Dans d’autres cas, tu n’auras pas le temps. Tu as besoin d’un MVP. Une version minimaliste que tu vas mettre dans les mains des clients et ensuite améliorer.

2- Créer une culture organisationnelle basée sur le pourquoi et sur l’humain.

Les employés. Le développement de la culture organisationnelle. Aucune grande entreprise n’est le résultat d’un seul homme. C’est toujours l’histoire d’une équipe. Les gens ne travaillent pas seulement pour la paye. Ils vont faire des sacrifices pour plus de respect, d’autonomie, de confiance, etc.

Le WHY est tout aussi important. Mission/Vision. Pourquoi tu existes? C’est quoi ton rôle? Personne n’est motivé à travailler à enrichir les gestionnaires. Mais les gens veulent rejoindre une organisation qui veut changer le monde, aider les autres, améliorer la qualité de vie, mettre plus de bonheur autour de soi.

Si tu perds la raison pour laquelle tu existes, tu es prêt du désespoir.

Comme être humain, tu dois trouver ton WHY. Si tu n’as pas la raison pour laquelle toi tu te bats le matin, tu vas trouver que ta vie est absurde rendu à 40-50 ans.

Ça fait 15-20 ans que tu cours. Et là le désespoir frappe. On appelle ça le middle age crisis. Tu décroches et te réaccroches à autre chose.

Tu as couru toute ta vie après des rêves qui n’étaient pas nécessairement les tiens, à cause des standards de la société.

Maintenant, comment une entreprise qui ne sait pas pourquoi elle existe peut être motivante pour ses composantes? Peut espérer anticiper une pérennité?

(parenthèse sur le bonheur)

Le capital bonheur n’est pas nécessairement associé au confort, au matériel.

À quoi est-ce que ton capital bonheur est associé?

Selon une étude sur 75 ans révélée dans ce Ted Talk, le bonheur dépend d’un facteur très simple: la qualité de ta relation avec les autres.

3- Prendre soin de sa santé financière.

Il faut comprendre les chiffres, la notion de profit, la notion de bénéfices.

Personne n’est là pour faire des pertes.

Même un OBNL, tu es obligé, ultimement, de faire de l’argent.

Dès qu’on dit qu’une entreprise peut et doit faire de l’argent, la notion d’exister est complètement escamotée.

Ce qui est important pour un entrepreneur, c’est de comprendre ses revenus et ses dépenses. Ce que tu vas faire avec ton cash, tes profits, tes dividendes, les revenus, les gains en capital.

Pas besoin d’être un maître en fiscalité.

Il faut faire une différence entre un bilan, un état des résultats et un flux de trésorerie.

Meilleurs moments 

Conclusion

On devrait souvent se demander ce qu'on peut faire pour les autres avant de se demander ce que les autres pourraient faire pour moi.

Comment est-ce que tu peux impacter ce qu'il se passe autour de toi?

Au final, sur ton lit de mort, tu vas regarder ta vie passer et ce à quoi tu vas t'accrocher, c'est pas ton compte en banque.

Ça va être le nombre de gens que tu as touché, que tu as aidé.

C'est en s'impliquant auprès des autres qu'on devient un grand homme.

Leur but à la base, c'était pas de faire de l'argent. C'était de changer l'humanité. Pas besoin de trouver le vaccin contre le cancer. Ça peut être aussi simple que de créer une chanson qui fait sourire les gens. De faire un câlin aux gens.

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