LES BUNKERS

Dans la tête de Nicolas Duvernois, l’entrepreneur derrière la meilleure vodka au monde!

Dans le cas de Nicolas Duvervois, ça n’a pas été difficile de trouver de l’information sur lui, il est partout.

Le défi avec ce podcast est de le sortir de sa zone de confort, de lancer des nouvelles idées.

Pour ceux qui veulent en savoir plus sur Nicolas, allez écouter le podcast avec Martin Latulippe.

Ressources discutées

L'entrepreneur humain

Nicolas se considère plus comme un artiste qu’un entrepreneur. Et ses idées, c’est son art. Son livre a été un succès, les gens sont tombés en amour avec lui. Il a une chronique dans Les Affaires. S’il est autant apprécié, c’est parce qu’il parle de l’entrepreneuriat d’une manière différente.

Nicolas: «On essaie toujours de complexifier les choses. Un ingénieur, un avocat qui parle, on ne comprend jamais rien. Nicolas essaie d’humaniser l’entrepreneuriat. C’est important que les gens voient que tout n’est pas beau tout le temps en entrepreneuriat.»

Nicolas se considère comme un entrepreneur humain. Il a une conscience sociale très forte. Pour Nicolas, le rôle d’un entrepreneur au sein de la société, c’est la personne qui va changer le monde. Qu’il choisisse une cause qu’il aime, une passion et ensuite c’est la personne parfaite pour avoir les idées.

Cet article qui a fait beaucoup réagir

La technologie qui est disponible dans une société va influencer le quotidien des gens. Pensons seulement à l’air climatisé.

Récemment, Nicolas a écrit cet article qui a fait beaucoup réagir. Il y a des belles opportunités hors la technologie, par exemple, brosse à dents, litière à chat, etc.

Beaucoup d’entrepreneurs s’arrachent les yeux de la tête à réinventer un nouveau Facebook ou un nouveau Amazon, alors qu’ils pourraient être le roi du cure-dent!

Dans le podcast avec Martin, Nicolas a mentionné que l’entrepreneuriat est à la mode, mais que les qualités pour être un bon entrepreneur ne le sont pas.

Ce qu’il voulait dire, c’est que tout le monde veut être entrepreneur, mais que personne ne veut mettre les efforts pour y arriver.

C’est la même chose que de jouer pour le Canadien. As-tu une idée des efforts qu’il faut mettre pour jouer pour la ligue nationale?

Tout le monde voit le succès quand il est fait.

L'innocence entrepreneuriale

L’innocence entrepreneuriale est un méga plus. Ne pas savoir dans quoi tu t’embarques peut être une excellente nouvelle.

Les grands navigateurs, Christophe Colomb, Jacques Cartier, n’avaient aucune idée dans quoi ils s’embarquaient.

Nicolas n’avait aucune idée dans quoi il s’embarquait quand il a décidé d’être entrepreneur. Son premier réflexe a été de ne pas avoir une job qui l’emmerdait. Il voulait une job le fun. Dans le chemin entrepreneurial, tu réalises vite que si tu fais quelque chose pour faire de l’argent, tu ne réussiras jamais.

L’argent n’aime pas les opportunistes, l’argent aime le travaillant.

Il faut être impatient au quotidien (dans le sens d’avoir faim), mais il faut être patient à long terme. Tu vis dans un univers où il y a 2 extrêmes.

Le risque

Un entrepreneur doit être à l’aise à prendre des risques. Olivier est un peu mitigé par rapport à ça. Comment est-ce que Nicolas défini le risque?

Le vrai grand risque, c’est quand tu risques de perdre quelque chose que tu n’as pas. Par exemple, avoir le condo de tes parents en garantie. Ce sont des risques démesurés qu’on doit prendre en affaires.

La récompense peut être immense en affaire, donc le risque est “obligatoire”.

Quels sont les grands risques que Nicolas a pris en affaires?

Le plus grand risque, c’est d’aller ALL OUT et de se lancer dans la vodka. Il n’y avait pas de vodka au Québec. Il sortait d’un échec.

Beaucoup de gens ne sont pas à l’aise de se faire dire non. Il faut que le mot “non”, devienne ton mot préféré.

Nicolas prenait le mot “Non” comme un catalyseur. Maintenant, c’est lui qui doit dire non pour survivre à la fin de ses journées.

Pour Nicolas, un non-vide, ça ne devrait pas exister. Un non qui explique pourquoi va être le meilleur refus de ta vie. Tu veux transformer ce non en oui.

Au sein de son entreprise, Nicolas se fait dire non en permanence. Il a plein d’idées tout le temps. Et il n’utilise pas son veto souvent.

Quand il lance un produit, il veut que ce soit un méga succès. Il a seulement 3 produits. Il prend beaucoup de temps pour lancer un produit et fignole un produit à la perfection. Il ne suit pas les tendances, il préfère les créer.

C’est aussi ce qu’on a vécu avec sa première vodka. Tu repars de la base pour créer quelque chose de nouveau. Puis, il a lancé un gin-tonic en canette. Il a voulu réinventer le prêt-à-boire. C’est beau, c’est bon et c’est naturel. Les gens capotent.

L’histoire derrière les produits

La passion de Nicolas, c’est de créer des marques et les vendre. Tous ses produits ont une histoire.

Son gin-tonic est parti de sa femme enceinte qui mangeait trop de soupe.

Il y a trop de produits sur le marché. La compétition c’est bon, mais quand elle innove. On devrait avoir moins de quantité et plus de qualité.

L’histoire derrière ses produits se fait toujours par elle-même. Il veut vendre des produits qui font rêver, ce sont des marques. Il y a des Kia, qui sont un produit et des Porsche qui sont une marque.

Avec son équipe, ils sont extrêmement créatifs. Ils font des brainstorm de fou. Jamais un produit ne va arriver sur les tablettes sans qu’il ne soit en amour.

Son premier produit, PUR Vodka, ça aura pris 4-5 ans. Avant de lancer PUR Vodka, Nicolas a remarqué qu’il y avait un trou dans cet univers. Il y avait énormément de microbrasseries. Il a utilisé ça comme boule de cristal pour voir ce qu’il s’en venait.

L’éducation et l’entrepreneuriat

Nicolas s’est fait refuser 3x à la maitrise. À cause de ses notes en science politique, il y a 8 ans. C’est complètement ridicule.

Les entrepreneurs apprennent en le faisant. Il faut se lancer simplement. Ce n’est jamais le bon moment. Il faut te lancer dans le pire des moments. Si tu passes au travers ça, tu réussis.

À ses yeux, un bon entrepreneur c’est un généraliste qui s’entoure de spécialistes. Il préfère savoir 1% de 100 sujets différents que 100% de 1 sujet. Son fiscaliste est bon parce qu’il est 100% fiscaliste. Chacun son domaine.

La curiosité est le plus grand avantage qu’un humain peut avoir. La curiosité va t’aider autant à sortir de la forêt qu’à savoir quoi faire avec un flat.

La curiosité ouvre l’esprit à être un entrepreneur.

Quand il était à l’université, Nicolas était le roi du plan d’affaires.

Il a pensé aux compagnies aériennes avant qu’elles existent. Il a aussi voulu être le Lacoste de la cravate. Il a tout voulu faire. Une chaîne d'hôtel.

Qu’est-ce que tu sais, que peu de personnes savent?

L’omnipuissance de la curiosité.

Nicolas ne comprend pas les gens qui ne sont pas curieux. Le savoir est au bout de nos doigts. En gros, ce qui n’intéresse pas les gens, ça intéresse Nicolas.

Beaucoup de gens pensent que l’innovation est à l’intersection des champs de compétence qui sont improbables.

Sociofinancement

Il le ferait pour le buzz plus que pour ramasser l’argent des gens.

Il lancerait un jeu de société.

Mais sinon, pour le sociofinancement, Nicolas ne le sait pas. Qu’est-ce que ça fait sur le long terme si tu donnes 300 000$ à un entrepreneur qui a travaillé pour, mais pas 3 ou 7 ans pour? La longévité du struggle est importante.

Ce qu’il sait des statistiques, c’est que très peu d’entreprises réussissent à atteindre leur objectif et surtout, énormément qui ont leur financement ne fonctionnent pas à la fin.

Est-ce que c’est une manière de faciliter la vie d’un entrepreneur alors que ce n’est pas censé être facile?

Il est très curieux de cet univers-là. Est-ce la voie de l’avenir?

Le succès attire le succès

À quel point quand tu as du succès tout change. Les portes s’ouvrent. Des réseaux te sont proposés que tu ne savais même pas qui existaient.

Il y a vraiment une secte autour du succès.

Le succès attire le succès, l’argent attire l’argent. Quand les gens te connaissent, les portes s’ouvrent, c’est plus facile.

Quand tu développes ton entreprise, tu dois être extrêmement impliqué. Beaucoup de visibilité va t’aider. Les gens voient que Nicolas est impliqué pas pour être dans le 7 Jours, mais parce qu’il veut changer le monde.

C’est un mélange entre capter l’attention des gens, mais aussi la confiance publique développée. La crédibilité entrepreneuriale.

Comment est-ce que le Nicolas de 26 ans est différent de celui d’aujourd’hui?

La confiance en soi.

Avant, faire des conférences devant 15 000 personnes le faisait mourir. Aujourd’hui, il veut remplir les stades.

Aussi, Nicolas est devenu papa de 2 petites filles. Avant, il voulait réussir. Aujourd’hui, il veut réussir pour elles. Pas pour leur donner de l’argent. Pour faire quelque chose de grand. Par exemple, si sa fille peut dire: mon père a bâti l’extension de Sainte-Justine. Wow!

Ils ne savaient pas qu’ils pouvaient le faire, alors ils l’ont fait.

Nos connaissances peuvent parfois agir comme des barrières à succès. Qu’est-ce qui empêche les entrepreneurs d’avoir le succès qu’ils aimeraient/pourraient avoir?

Nicolas croit qu’il y a énormément de personnes qui arrêtent au 41ème kilomètre d’un marathon. Deuxièmement, on vit dans une société où il faut entrer dans les moules. Et ce moule là n’est pas fait pour les entrepreneurs. Troisièmement, beaucoup de personnes sont confortables, ont peur de perdre leurs acquis.

Meilleur moment:

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